Avec l'Ademe* et l'AIMF**, la fondation Veolia s'engage dans un projet d'électrification renouvelable au Cameroun. Deux villes de l'Ouest du pays hébergeront des programmes de production locale et d'accès à l'énergie durable élaborés par le Refela-Cam et soutenus par la fondation Veolia. Ces projets doivent permettre la mise en place d’un réseau d’éclairage public à partir de l’énergie solaire dans les deux villes et la création d’une petite centrale hydroélectrique à Bangangté.
L’installation de ces infrastructures s’inscrit dans le cadre d’une démarche “réseau”. Les cas pilotes seront partagés avec l’ensemble des communes et des sessions de formation sur le renforcement des services techniques et la maîtrise d’ouvrage communale seront organisées par le Refela-Cam. L’essaimage de ce projet innovant pourrait, à terme, bénéficier à des milliers de Camerounais.
Au cœur de la COP22 et en présence de Ségolène Royal, Thierry Vandevelde, délégué général de la fondation Veolia, a retrouvé Célestine Ketcha Kourtes, maire de Bangangté et présidente du Refela-Cam, Bruno Lechevin, président de l'Ademe, Pierre Baillet, secrétaire général de l'AIMF, et René Emmanuel Sadi, ministre de l'Administration territoriale et de la Décentralisation, à l'occasion de la signature d'une convention multipartite pour lancer le projet.
---
*Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie.
**Association internationale des maires francophones.
* *
Infrastructures & bonne gouvernance
Dans les deux villes, la gestion des infrastructures fait également partie du programme : la maintenance, l’organisation des services techniques autant que la mutualisation des compétences sont des éléments-clés d’une bonne gestion de service public. Le projet inclut un volet dédié à ces aspects de gouvernance auxquels la fondation Veolia est particulièrement attachée. Son programme Modeab a conduit la commune camerounaise de Bangangté à recevoir le Prix d'Excellence des Nations Unies pour le Service Public.