A Mbera, près de Bassikounou, un camp de réfugiés héberge plusieurs dizaines de milliers de personnes. Situé en Mauritanie, à la frontière avec le Mali, il est géré par l’UNHCR, l’agence des Nations-Unies pour les réfugiés. Le réseau d’eau potable qui a été progressivement installé fonctionne à l’énergie thermique. Or l’UNHCR, soucieux de limiter son empreinte carbone et de piloter au mieux le coût des infrastructures, envisage de privilégier l’énergie solaire pour alimenter le réseau d’accès à l’eau.
La problématique est connue des experts de la fondation Veolia. Il y a près de cinq ans en Ethiopie, une première mission Veoliaforce avait conduit des volontaires à travailler sur un système hybride d’électrification de la production et de la distribution d’eau potable dans un camp de réfugiés.
En Mauritanie, deux volontaires sont partis, en mars, pour étudier et affiner leur compréhension du réseau hydraulique du camp, du forage jusqu’à la distribution. L’objectif est, avec l’association Renewgies, d’étudier les conditions techniques d’un passage à l’électricité solaire. L’accès aux services essentiels ne peut s’abstraire d’un développement humain durable.