Le Campus Veolia forme Lulu dans ma rue

Accompagnée par la Fondation depuis sa création, Lulu dans ma rue a également bénéficié du soutien du Campus Veolia. Séduits par le projet, ses formateurs ont proposé à l’association d’aider les “Lulus” à monter en compétences. Explications et témoignage du formateur à l’origine de cette opération de mécénat.

Depuis l’ouverture de son kiosque dans le 4e arrondissement de Paris, Lulu dans ma rue suscite l’intérêt ! Repérée par plusieurs médias, l’association est à l’origine d’une conciergerie solidaire de quartier au succès grandissant. Rue Saint Paul, ils sont ainsi des centaines à s’être adressés au kiosque installé il y a un an pour recourir à des services de proximité. L’association met ces clients en relation avec des autoentrepreneurs, enregistrés “Lulus”, pour faire travailler les uns et répondre aux besoins des autres.
 Le Campus Veolia s’est engagé aux côtés de l’association en proposant des services de formation aux Lulus. Après une phase de réflexion sur les compétences à renforcer pour mieux répondre aux prestations demandées, des ateliers théoriques et pratiques ont été organisés avec une dizaine de Lulus. Boris Desdevises et Sébastien Vassal ont, le temps d’une journée, formé ces autoentrepreneurs de retour sur le chemin de l’emploi. Un bel exemple d’efforts conjugués de la Fondation et du Campus pour renforcer une initiative de solidarité urbaine.
 
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Trois questions à Boris Desdevises (Campus Veolia)

Comment vous est venue l’idée de soutenir Lulu dans ma rue ?
Boris Desdevises : A l’origine, c’est une news publiée dans le One to One qui nous a fait découvrir l’association. Lulu dans ma rue nous a paru être un projet intéressant, humain, mêlant objectif d’insertion et lien social. Avec Valérie Gaudé, développeuse de l’alternance, nous les avons contactés pour savoir ce que nous pouvions faire, à notre tour, pour soutenir la démarche.
 
En quoi a consisté l’accompagnement proposé par le Campus ?
B.D.: La première démarche a consisté à les aider à verbaliser les besoins : quelles compétences manquaient aux Lulus ? Quelles formations pouvaient leur être les plus utiles ? Nous avons identifié les thématiques de la plomberie et de l’électricité pour commencer à travailler sur des modules de formation. Puis ce fut le grand jour : le 22 décembre, dix Lulus, hommes et femmes, de 28 à 50 ans, sont venus au Campus pour une initiation à la plomberie notamment. Sébastien Vassal, familier des chaudières murales, a conduit avec moi les ateliers théoriques et pratiques proposés. Du côté des formateurs, nous avons privilégié le volontariat : ceux qui souhaitaient participer, sur leur temps de travail, à cette formation un peu atypique, étaient les bienvenus.
 
Quel est le bilan, de part et d’autre, de l’opération ?
B.D.:  Pour le Campus, c’était une première ! Le mécénat de compétences susceptible d’être proposé par le Campus n’avait pas encore pris cette forme. Nous avons donc étrenné un nouveau modèle. Du côté de Lulu dans ma rue, avec qui nous sommes restés en contact, certains apprentissages ont été directement utilisés par les Lulus, d’autres y ont gagné une confiance renouvelée dans leurs capacités. L’étape suivante pourrait consister à mieux cibler les besoins de l’association pour pérenniser les formations.

 
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Retrouvez plus d’information sur Lulu dans ma rue sur le site de la Fondation.