En Suisse, mi-décembre, près de 3000 participants issus de la société civile et du secteur privé se sont retrouvés pour un des plus importants événements organisés par le Haut-Commissariat aux réfugiés de l’ONU. L’objectif, la mise en œuvre du pacte mondial pour les réfugiés signé il y a un an à New York, destiné à améliorer leur accueil et intégration, a donné lieu à de nombreux débats. Il fut régulièrement question d'énergie et d'infrastructures dans les camps de réfugiés.
“L’action de la France passe aussi par l’assistance humanitaire. (...) Il nous faut défendre le mandat et les intérêts du HCR en faveur des réfugiés”, a indiqué la représentation permanente de la France auprès de l’Office des Nations unies à Genève et des organisations internationales en Suisse, emmenée par l’ambassadeur François Rivasseau. Aux côtés de la délégation française du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères figurait notamment la fondation Veolia, très engagée sur les questions d’accès à l’eau potable et d’assainissement dans les camps de réfugiés après plusieurs interventions à Mossoul, Bardarash ou encore au Myanmar.
Les échanges ont également permis de mesurer la volonté des ONG de mieux prendre en compte les questions d'impacts sur l’environnement lors de leurs réponses humanitaires sur le terrain. L’équipe de François Rivasseau a cité “l’importance du verdissement des réponses humanitaires dans les contextes de déplacements forcés de populations”. Des programmes de recherche et innovation sont d’ailleurs en cours pour imaginer de nouvelles solutions, dans l’assainissement notamment, pour limiter l’empreinte environnementale des interventions.
Le résumé du Forum par les co-organisateurs est disponible en ligne.