L'agriculture urbaine a passé un cap en Seine-Saint-Denis le 9 septembre dernier. L'association Espaces, qui y exploite le toit d’un centre commercial mis en terre depuis trois ans, a inauguré une structure qui lui permet d'élargir son terrain de jeu. Avec le soutien de la fondation Veolia, une passerelle a été installée au-dessus de la cour intérieure du Fashion Center pour que les agriculteurs urbains d’Espaces puissent passer d’un terrasse aérienne à une autre et développer leur activité.
L’ambition de CultiCime est à la fois environnementale et sociale. Depuis 2016, 29 salariés en insertion ont travaillé sur les lieux et développé des compétences en maraîchage urbain selon le cahier des charges d’agriculture biologique : préparation de planche, techniques de semis, entretien et récoltes des cultures, vente des produits… Une quarantaine de variétés de légumes, fruits et fleurs comestibles sont sortis de terre. Un succès qui s’observe dans d’autres territoires… Espaces exploite également une micro-ferme urbaine à Morangis, dans l’Essonne.
D’autres projets d’agriculture urbaine soutenus pas la fondation Veolia
- Dans les Bouches-du-Rhône, Heko Permaculture a aménagé un espace de foncier urbain non bâti dégagé par la construction de la rocade L2, autour de Marseille. Baptisé “Le Talus”, ce programme comprend des espaces d’agriculture urbaine avec la création de huit emplois d’insertion en maraîchage urbain.
- Dans la métropole de Lille, le marché de gros de Lomme (MIN) héberge une expérimentation de micro-maraîchage bio-intensif. Conduit en permaculture, ce procédé doit permettre d’organiser de nouveaux écosystèmes nourriciers inclusifs, allant de la production à la consommation avec et pour la ville. La transition écologique est en marche...