Social et emploi
- Lieu :
Troyes (France) - Parrain :
Laurent Namur - Dotation :
15 000 € au Comité de sélection du 28 octobre 2020
Porteur du projet
Depuis sa création en 1871, Aurore est devenue une structure référente en matière d’accompagnement des populations en situation de précarité. Héberger, soigner, insérer… Le triptyque résume ses leviers d’actions pour remettre sur le chemin de l’autonomie les personnes qu’elle soutient, qu’elles soient en situation d’addiction, victimes de violences, en souffrance psychique, éloignées de l’emploi ou handicapées.
La Ressourcerie au secours des personnes en difficulté
Depuis 13 ans, Aurore gère une Ressourcerie à Troyes. Il s’agit d’une structure basée sur la solidarité, l’insertion par le travail et l’économie circulaire. Elle est dédiée à la valorisation, par le réemploi, d’objets et de déchets.
Organisée en quatre ateliers, de revalorisation, de transport, de recyclage et de vente, la Ressourcerie emploie 65 personnes, en contrat à durée déterminée d’insertion (CCDI). Ces salariés assurent la réception, le tri, la réparation et la revente d’une multitude d’objets et matériaux collectés. Ils accèdent ainsi à une activité professionnelle. Et durant les 18 mois (24 au maximum) que dure leur parcours d’insertion, ils reprennent confiance en eux et acquièrent ou approfondissent compétences et savoirs être.
La Ressourcerie, une entreprise locale
Non loin de Troyes, à la Chapelle Saint-Luc précisément, un immense hangar de 5 000 m2 abrite les activités de cette structure : 3 000 m2 pour le tri, le stockage, la réparation d’objets/équipements et le broyage. Et 2 000 m2 ouverts au grand public, pour la revente des objets de seconde main. Chaque semaine, près de 800 clients viennent y acheter du mobilier, des vêtements, des jouets, de la vaisselle… Sur la collecte et la revente de déchets, La Ressourcerie collabore aussi avec une cinquantaine d’entreprises et institutions locales très intéressées par cette démarche.
Il y a quelques années, La Ressourcerie a acquis un broyeur d’archives et un broyeur à bois. A l’époque, ces équipements lui avaient permis de lancer une nouvelle activité qui s’était traduite par la création de trois postes en insertion. Mais après huit ans de service, l’une des machines est usée, et l’autre est en panne. Le soutien de la fondation Veolia permet d’en acquérir de nouvelles, pour assurer la pérennité de cette activité de broyage.