40 enfants pris en charge par l’Association des Enfants et Jeunes Travailleurs d'Ouallam (Niger)

Après avoir remporté le Prix de la Solidarité Etudiante organisé par la fondation Veolia en juin dernier, l’association des enfants et jeunes travailleurs d’Ouallam a engagé son projet d’accompagnement d’enfants vulnérables du Niger. Une quarantaine d’entre eux ont d’ores et déjà été identifiés et approchés.

Avec son projet de création d’une structure d'appui éducatif et psychosocial pour des enfants vulnérables de la ville d'Ouallam, l’association d’étudiants nigériens AEJT avait séduit le jury du Prix de la Solidarité Etudiante (PSE) en juin dernier. Lauréate de ce concours organisé par la fondation Veolia, elle a posé les premières pierres de son engagement en organisant l’identification d’enfants de 6 à 17 ans à prendre en charge.

Lancé officiellement le 5 octobre dans l’enceinte de la Maison des jeunes et de la Culture (MJC) locale, le programme de soutien aux jeunes vulnérables de Ouallam a débuté par des ateliers de formation. Les étudiants de l’université Abdou Moumouni de Niamey ont appris comment identifier les profils en situation de risques. Située à 90 km au Nord de Niamey, la ville de d’Ouallam compte 37 000 réfugiés maliens et de nombreux enfants de migrants sont livrés à eux-mêmes. Ils sont autant de cibles pour des mouvements tels que Boko Haram.
 
La vingtaine d’étudiants formés en octobre s’est ensuite dispersée sur le terrain pour identifier les jeunes à risques susceptibles de bénéficier des activités du programme (cours d’alphabétisation et formations professionnelles d’un métier). Quarante ont d’ores et déjà été identifiés et approchés pour être insérés en apprentissage. Cette première étape permet de valider la démarche et de poursuivre le programme qui vise à terme l’accompagnement de 200 enfants.

Pour en savoir plus sur le projet de l'AEJT, consultez la page dédiée du site.