Social et emploi
Lieu
France
Parrain
Marc-Antoine Belthé
Dotation
155 000 € au Conseil d'administration du 26/05/2015
Porteur du projet
Depuis 1997, ÉLISE agit pour la protection de l’environnement, tout en créant du travail destiné à des personnes qui en étaient très éloignées. Le groupe ÉLISE a signé en 2012 un partenariat commercial avec Veolia Recyclage et Valorisation des déchets : ÉLISE livre toute sa collecte de papier sur les centres de recyclage de Veolia. Depuis trois ans, 275 emplois ont été créés sur 24 sites, 17 000 tonnes de papier ont été collectées et valorisées chaque année.
En 2016, Veolia et ÉLISE veulent élargir leur partenariat à tous les déchets de bureau et envisagent de traiter chaque année 68 000 tonnes de papier et plastique, ainsi que 50 000 tonnes d’autres déchets
(gobelets, canettes, biodéchets, textiles…). La fondation Veolia soutient ÉLISE sur deux axes, pour atteindre ces objectifs ambitieux : accélérer la création de sites sur l’ensemble du territoire national, mener des actions de R&D pour diversifier les déchets récoltés.
Essaimage et professionnalisation
Le groupe ÉLISE veut développer son réseau de franchisés sur ce marché de la collecte des déchets de plus en plus concurrentiel.
La fondation Veolia finance un « Kit de démarrage » (broyeur et bacs à roulettes), prêté aux nouvelles entités qui lancent leur activité. Il s’avère aussi nécessaire de mener des actions de communication auprès des entreprises locales pour qu’elles découvrent les services d’ÉLISE. De nouveaux outils technologiques optimiseront la traçabilité des déchets, de la collecte jusqu’aux sites de recyclage.
Enfin, la formation des salariés sera renforcée et unifiée dans tous les sites, ainsi que la maîtrise des procédures grâce à un manuel détaillé, étape vers une certification ISO 9000.
R&D et diversification
ÉLISE propose à ses clients la collecte des gobelets en plastique, deuxième poste de déchets valorisables dans les bureaux. La filière de recyclage existe mais est coûteuse, à cause de la faible densité des gobelets. ÉLISE va chercher de nouvelles solutions techniques. Des études préalables et du matériel sont nécessaires pour collecter et trier d’autres déchets tels que les biodéchets diffus, les DASRI (déchets d’activités de soins à risques infectieux) ou les textiles. ÉLISE va identifier des compétences spécialisées et réaliser des tests. Ainsi, le réseau ÉLISE gardera une longueur d’avance sur la concurrence grâce à la vision prospective de son métier.
Alexis Pelluault, fondateur et directeur d’ÉLISE
ÉLISE était présente à l’ouverture du marché de la collecte et de la valorisation des déchets
de bureau, il y a vingt ans. Le soutien de la Fondation et le partenariat avec Veolia nous permettent de garder notre place de leader en France. Nous avons 32 sites actuellement et visons une quarantaine d’ici à fin 2016. Il existe encore énormément de potentiel à collecter et à valoriser.
Dans un premier temps, l’aide de la Fondation va optimiser la traçabilité de la collecte, déchet par déchet, grâce à un extranet pour nos clients : une étape de plus dans l’image d’expert qu’ÉLISE souhaite donner. Nous voulons aussi renforcer les formations sur nos métiers existants et pour anticiper nos nouvelles prestations (biodéchets, textiles…). Cela va dans le sens d’un sujet qui nous importe avec Veolia : créer des passerelles entre nos deux structures pour que des salariés de Veolia en situation de handicap puissent rejoindre ÉLISE, et réciproquement. Nous avons beaucoup de projets opérationnels à développer. Mais nous n’oublions pas notre vocation première : créer de l’emploi pour des personnes handicapées ou en difficulté.
- 400 000 tonnes de papier de bureau collectées sur 850 000 produites ;
- Un projet de loi prévoit le recyclage obligatoire des déchets pour toute entreprise qui en produit plus de 1 100 litres/ semaine.
Grâce au soutien de la fondation Veolia, Elise va développer son réseau de collecte et de valorisation des déchets de bureau en renforçant sa couverture nationale, en intensifiant la professionnalisation de ses procédures et en diversifiant son activité. Objectif : créer 300 nouveaux emplois d’ici 2020. => Retrouvez notre note d'actualité sur le sujet.