Social et emploi
Lieu
Uvira, Congo (Brazzaville)
Parrain
Jean-Philippe Puibaraud
Dotation
9 000 € au Comité du 18/01/2011
Porteur du projet
Salésiens de Don Bosco
Les Salésiens de Don Bosco sont présents depuis un siècle au Congo à la demande du gouvernement belge où ils dirigent des œuvres d'éducation dont plusieurs écoles de référence générales et techniques à Lubumbashi et dans tout le Katanga.
Ils ont pour mission la formation de la jeunesse congolaise, avec une attention toute particulière portée sur les orphelins, les enfants de la rue et tous ceux issus de familles extrêmement pauvres qui ne peuvent pas être scolarisés.
Le projet concerne la création du centre professionnel Dominique Savio à Uvira, en République démocratique du Congo pour favoriser la réinsertion sociale des enfants de la rue et de ceux abandonnés ou chassés de leur famille par manque de moyens matériels. Ils pourront y apprendre à moindre coût - voire gratuitement pour les plus défavorisés - la maçonnerie, la menuiserie ou bien les métiers de l'agriculture dans un cadre adéquat et avec un équipement adapté à la formation technique.
Promouvoir l'éducation et lutter contre le phénomène des enfants de la rue est aussi un moyen de reconstruire la région
La création du centre professionnel d'Uvira doté de 6 salles de classe et d'une classe d'alphabétisation pour ceux qui n'ont jamais étudié, permettra par l'alphabétisation et l'apprentissage d'un métier de « redonner » l'espoir d'un avenir meilleur à un grand nombre de jeunes exclus du système scolaire et déjà en marge de la société.
À terme, ayant reçu une formation appropriée, ils participeront au développement de leur milieu et à l'amélioration du niveau de vie de leur famille en gagnant leur vie et en devenant eux-mêmes créateurs d'emplois. Les autres bénéficiaires indirects de ce projet seront les professeurs qui bénéficieront d'un emploi stable.
Il existe aujourd'hui 12 centres opérationnels en République démocratique du Congo, dont 8 de formation professionnelle à Lubumbashi, Kinshasa, Mbuji Mayi et Uviva.
Au total ce sont plus de 1 800 jeunes qui profitent de cette réinsertion.
La fondation Veolia participe financièrement aux travaux de raccordement du centre au réseau électrique, vital pour le fonctionnement des ateliers du centre.