Humanitaire et Développement
Lieu
Galé - Limakolé (ouest du Mali), Mali
Parrain
Pierre Thomas
Dotation
20 000 € au Comité du 01/12/2009
Porteur du projet
Synergies Environnement
« La mise à disposition d'une eau potable réduira les problèmes de santé, en particulier les maladies d'origine microbiennes ou parasitaires causées par une eau impropre à la consommation. »
Pierre Thomas
À l'ouest du Mali, non loin de la ville de Kita, la réserve du Bafing compte parmi les parcs nationaux les mieux protégés du pays. Parmi ses hautes herbes, au bord du Bafing, les touristes peuvent observer des crocodiles, des hippopotames, des antilopes... Mais si la faune et la flore bénéficient de mesures de sauvegarde très rigoureuses, la population locale était restée jusqu'à présent relativement à l'écart des programmes d'aménagement du territoire. L'idée de faire de ce territoire un exemple en matière de développement durable a donc fait son chemin.
Première priorité pour améliorer la vie des villageois : l'accès à l'eau potable. En effet, dans cette région où l'eau est abondante, la question de sa potabilité reste posée : provenant de mares et de bras de rivières, la ressource constitue le vecteur de nombreuses maladies hydriques. Une situation d'autant plus préoccupante qu'en saison des pluies, les villages peuvent demeurer cinq mois durant totalement coupés du monde extérieur et donc sans accès à une eau de qualité.
Dès 2010, l'eau potable pour plus de 2000 villageois
Pour répondre à ce problème, l'ONG française Synergies Environnement entreprend, avec le soutien de la fondation Veolia, l'installation d'une adduction d'eau potable dans la zone de Gale / Limakole. Une fois arrêté le choix de la première implantation, en janvier 2010, le projet prévoit la construction d'un réseau complet: puits, station de pompage, traitement et distribution par bornes-fontaines. Ce sont environ 2000 personnes qui verront alors leur vie changer de façon conséquente Cette action pourrait être démultipliée par la suite et la faune en profitera également, puisque les besoins de prélèvement dans les cours d'eau s'en trouveront réduits d'autant.