Social et emploi
Lieu
Angoulême, France
Parrain
Jean-Hugues Hermant-Lagrange
Dotation
15 000 € au Comité du 01/12/2009
Porteur du projet
L'Eclaircie
« L'Éclaircie est l'unique centre d'accueil de jour pour la ville d'Angoulême ouvert à tous, sans restriction, sans condition. C'est un lieu où le lien social se recrée par l'accueil et la rencontre, où la confiance se retrouve par l'écoute et la présence, où la dignité se redécouvre par l'accès aux services de base ; un lieu où l'on fait le plein d'humanité. »
Jean-Hugues Hermant-Lagrange
« Venir dedans pour ensuite aller vers » : telle est la devise de L'Éclaircie depuis son ouverture en 1994. À l'époque, des associations d'Angoulême réunies en collectif prennent la décision d'ouvrir une structure d'accueil de jour pour les personnes marginalisées qui souhaitent trouver écoute et partage. Très rapidement, cette structure obtient la labellisation "Boutique Solidarité" de la Fondation Abbé Pierre, régie par une Charte qui fait de l'accueil anonyme et sans condition aucune, une valeur essentielle. Il n'existe que 350 structures d'accueil de jour de ce type en France et seules 27 d'entre-elles ont obtenu ce label, gage de sérieux et de professionnalisme des prestations proposées.
L'Éclaircie, où 600 à 700 personnes font halte chaque année, offre ainsi un large éventail de services (petit-déjeuner, laverie, douches, bagagerie...) mais aussi une domiciliation qui facilite le retour des personnes en difficulté à une « existence administrative », souvent la première étape d'une réinsertion réussie.
Un lieu victime de son succès
Depuis 1994, la maison individuelle qui abrite L'Éclaircie n'avait jamais bénéficié de travaux. Or, non seulement le lieu a vieilli mais il est chaque année plus fréquenté. Il était donc temps d'agir afin de le rendre plus convivial et plus moderne. Des travaux de réhabilitation sont prévus à l'intérieur du bâtiment — électricité, peinture, mobilier, décoration — mais aussi à l'extérieur, avec un aménagement spécifique pour les chiens, compagnons habituels de ceux qui vivent en marge. Très peu de sites sont conçus pour accueillir ces animaux. Et ce manque constitue souvent un frein, on le sait, à la venue de leurs maîtres dans les centres de soutien.