Social et emploi
Porteur du projet
Microlithe
Lieu
Paris, 20e arrondissement, France
Parrain
Gérard Ivora
Dotation
16 000 € au Comité du 05/12/2006
« Ce projet va permettre à une population marginalisée d'accéder aux services disponibles sur Internet pour rechercher un emploi ou faciliter leur vie quotidienne. Son utilité est certaine. »
Gérard Ivora
Inscrite dans le programme des espaces publics numériques coordonné par la Ville de Paris, l'association Microlithe développe un panel d'activités à destination des demandeurs d'emplois de l'Est parisien. Basée dans le quartier populaire du Haut-Belleville, elle propose à ceux qui en ont le plus besoin de découvrir l'outil informatique, puis éventuellement de se former de façon approfondie. Devant la demande croissante dans ce domaine, Microlithe a choisi d'axer ses activités vers des publics très marginalisés : des personnes en difficulté sociales ou professionnelles en raison de leur âge, d'un handicap, de leur milieu socioculturel, etc.
Une formation qualifiante
Microlithe va notamment proposer à ces nouveaux bénéficiaires un parcours de formation qualifiante et diplômante à l'utilisation d'Internet et des outils de bureautique utilisés couramment en entreprise. Ce cursus sera validé par l'obtention du "passeport de compétence informatique européen", de nature à faciliter leur future insertion professionnelle.
Second volet de son action, Microlithe a également choisi de se tourner vers les personnes handicapées ou à mobilité réduite. Elle s'appuiera sur les conseils d'associations spécialisées dans le domaine du handicap afin d'apporter à cette cible de nouvelles et précieuses compétences : réussir à s'informer en ligne, à communiquer, échanger, apprendre, mais aussi à accomplir ses démarches administratives, faire du shopping ou accéder aux services bancaires.
Pour développer ces deux nouveaux axes, Microlithe a désormais besoin d'agrandir sa capacité d'accueil : son local actuel de 45 m² ne suffit plus et n'est de toute façon pas adapté pour accueillir des personnes en fauteuil. L'association a donc loué un second local, qu'elle aménage grâce au soutien de mécènes publics et privés, dont la fondation Veolia.