Les jardins du désert… à l'école

En plein désert du Néguev, la ville israélienne de Dimona fait le pari un peu fou d'améliorer la qualité de vie de ses habitants en s'appuyant sur l'écologie. Une entreprise qui passe, entre autres, par les écoles.

Environnement et Biodiversité

Lieu
Dimona, Israël

Parrain
Amon Fishbain

Dotation
20 000 €. au Comité du 04/07/2006

Porteur du projet

Sustainable Development for the Neguev

«Au-delà de ses avantages environnementaux évidents, ce projet va créer des emplois pour la population de Dimona. Il contribuera aussi à renforcer l'attachement des jeunes à leur ville et à éviter qu'ils choisissent de la quitter une fois parvenus à l'âge adulte.»
Amon Fishbain

Des températures caniculaires la majeure partie de l'année, des précipitations annuelles proches du zéro : dans le désert du Néguev, au sud d'Israël, il fait très chaud et très sec. L'eau y est rare, tout comme la végétation. À Dimona, troisième ville de cette région, connue parce qu'elle abrite le premier centre de recherche nucléaire d'Israël, les rues bétonnées sont constamment envahies par le sable du désert et les espaces verts très peu nombreux. C'est une ville pauvre et peu animée, dotée de très peu d'infrastructures de qualité.

Culture bio et cours en plein air

Conscient des mauvaises conditions dans lesquelles vit une grande partie de la population, le maire de la ville a lancé en mars 2005 un programme de grande ampleur pour faire certifier la ville selon la norme ISO 14001, de concert avec l'association Sustainable Development for the Neguev. Parmi les idées en cours de développement : la création d'espaces verts, le tri des déchets, l'amélioration de la qualité de l'eau, la promotion des énergies propres et l'éducation des enfants au respect de l'environnement.
Pour atteindre ce dernier objectif, l'association a fait le projet d'aménager, dans les quatre écoles de Beguin, Nave, Itshak Sade et Shilo, des jardins d'enfants conçus pour servir de lieux de récréation et d'apprentissage pour les enfants.
Dans chaque jardin, cinq espaces bien distincts seront construits : un jardin botanique, où les enfants cultiveront de façon biologique des arbres fruitiers et la flore typique du Néguev ; un espace dédiés aux animaux et aux insectes, avec des terriers pour les écureuils du désert et des poules pondeuses ; un espace dédié à la création artistique et un endroit où fabriquer du compost pour faciliter la culture des plantes rares. Enfin, au sein du cinquième espace, un petit amphithéâtre entouré de rondins de bois, les enseignants pourront dispenser en plein air les cours sur la préservation de l'environnement.
Persuadée de l'intelligence et la pertinence de ces différentes idées, la fondation Veolia a décidé de soutenir ce projet, qui améliorera sensiblement la qualité de vie des écoliers.