Du maraîchage biologique pour cultiver l’emploi solidaire

À Saint-Macaire, l’Aspire, une association saumuroise qui intervient dans le domaine de la réinsertion professionnelle, créé un jardin maraîcher pour redonner des habitudes de travail aux personnes depuis longtemps exclues de toute activité professionnelle. Un projet qui s’inscrit dans le réseau des Jardins de Cocagne.

Social et emploi

Lieu
Saint-Macaire-du-Bois, France

Parrain
Frédéric Docet

Dotation
15 000 €. au Comité du 31/01/2006
  Porteur du projet Aspire - Jardin de Cocagne

«  Ce Jardin de Cocagne redonnera statut social et goût du travail à des personnes en situation de précarité. Grâce au jardinage, elles accéderont à une position valorisante : celle de producteur ! »

Frédéric Docet

Tri de textiles, de consommables médicaux et de journaux, entretien de petit patrimoine bâti : l’Association saumuroise pour l’insertion et la réadaptation par l’emploi (Aspire) conduit depuis plus de vingt ans des chantiers d’insertion. Aujourd’hui, soucieuse de développer des activités répondant notamment aux besoins de publics issus de zones rurales, l’Aspire intègre le réseau des Jardins de Cocagne. En se lançant à son tour dans une activité de maraîchage biologique (dont les produits sont directement livrés du producteur au consommateur par un système d’abonnement), l’Aspire souhaite créer de nouveaux emplois en milieu rural et dynamiser les activités de la petite commune de Saint-Macaire-du-Bois, constituée de très nombreux hameaux.

Un projet à double détente

En employant onze hommes et femmes de tous âges en situation précaire, le jardin développera non seulement une action économique certaine, mais il renforcera aussi les liens sociaux entre des personnes souvent exclues de la communauté et le voisinage.
Pour être opérationnel, le futur jardin, loué à très bas prix à la mairie, réclame encore un certain nombre d’aménagements, dont une station de pompage afin d’assurer son irrigation. Il va également falloir installer une chambre froide et acquérir serres, outillage, matériels roulants et motorisés, équipements d’arrosage…, sans compter la réalisation d’un parking pour accueillir ceux et celles qui viendront chercher leurs paniers garnis de produits bio, ni la campagne d’information menée pour développer la clientèle au démarrage de l’activité. Aux côtés de la communauté d’agglomérations Saumur Loire Développement, du conseil général du Maine-et-Loire, de la Caisse d’épargne et d’Aspire, lafondation Veolia participe aux frais générés par ce projet en versant 15 000 euros.