L’énergie solaire pour améliorer l’approvisionnement en eau

Grâce au dynamisme de leurs enseignants, les élèves de deux lycées d’Ambérieu-en-Bugey, dans l’Ain, s’initient à deux types d’apprentissage : la maîtrise de l’énergie solaire et la connaissance du fonctionnement de projets de développement.

Humanitaire et Développement

Lieu
Naddhal, Guinée

Marraine
Nathalie Natta

Dotation
13 000 €. au Comité du 06/12/2005
  Porteur du projet Au Soleil

Situé à 600 kilomètres au nord de la capitale Conakry, le village de Naddhal compte quelque 550 habitants répartis dans plusieurs hameaux. Pour son alimentation en eau, il dispose d’un forage fournissant de l’eau de bonne qualité biologique et d’un débit important. Seul hic – de taille il est vrai – : cette eau est impropre à la consommation humaine en raison de sa forte concentration en fer.
À des milliers de kilomètres de là, l’association EauSoleil, créée par des enseignants du lycée professionnel Alexandre-Bérard d’Ambérieu-en-Bugey (01) et spécialisée dans l’apprentissage des métiers liés aux énergies renouvelables, a pour volonté de promouvoir ces dernières dans des projets de développement. Plusieurs élèves de BEP, Bac Pro ou de l’IUT de Bourg-en-Bresse ont déjà eu l’occasion de participer activement à des chantiers de pompage solaire dans des villages marocains.

Des partenariats multiples... et efficaces

En partenariat avec l'association Saga (Solidarité action Guinée Ain), créée par les élèves et les enseignants d'un autre lycée d'Ambérieu et dont le président, Amadou Diallo, est originaire de Naddhal, EauSoleil a décidé de se mobiliser pour que l'eau du forage de Naddhal devienne buvable par tous sans présenter de risque sanitaire. Soutenu par le ministère de l'Hydraulique et de l'Énergie de Guinée, le projet consiste à équiper le forage d'une pompe solaire, à lui adjoindre un système de déferrisation par oxygénation naturelle et à construire à partir de là un miniréseau de six bornes-fontaines publiques.

Sollicitée pour participer au financement de ce projet, la fondation Veolia se mobilise aux côtés d'acteurs publics (ministère des Affaires étrangères, Région Rhône-Alpes, département de l'Ain) et d'autres entreprises, en versant 13 000 euros. L'équipe locale de Veolia Energie (Dalkia) -parmi laquelle se trouve un ancien du lycée Alexandre-Bérard, lui-même impliqué dans ce projet- a proposé son expertise technique pour la mise en place de la solution retenue.