Social et emploi
Lieu
France
Parrain
Jean-Claude Lavigne
Dotation
8 000 € au Comité du 04/10/2005
Porteur de projet
Régie rurale de services en pays du Val d'Adour
« À travers cette Régie rurale des services, il y a la volonté de faire vivre une région rurale. Le siège sera établi à Villecomtal, qui est un des endroits les plus déshérités du département. Le projet mérite d’être aidé. »
Jean-Claude Lavigne
Vingt-huit habitants au kilomètre carré… Si ce chiffre peut faire rêver des citadins en mal d’espace, il signifie aussi un certain nombre de difficultés pour les habitants du pays du Val d’Adour : cette région, qui s’étend sur une partie des départements du Gers, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, est en voie de désertification. La moyenne d’âge y est très élevée alors que les services adaptés aux personnes âgées sont rares. Pourtant, un grand nombre de sans-emploi sont venus s’installer dans cette belle région, fuyant les grandes villes trop coûteuses. Mais ils se heurtent à une situation très dégradée au niveau de l’emploi.
Pour retisser le lien social et poser les bases d’une dynamique économique, des habitants et des élus locaux ont créé une régie rurale. La Régie rurale de services en pays du Val d’Adour entend faire participer les habitants de la région à l’insertion des personnes en difficulté, tout en améliorant le cadre de vie de la population âgée ou fragilisée.
Une activité locale maintenue
L’association, qui commencera son activité en janvier 2006, fera appel aux RMIstes ou aux chômeurs de longue durée pour réaliser de menus travaux chez les particuliers, dans les associations ou les collectivités locales. Ces services, facturés aux clients, permettront de financer l’association à 80%.
Les activités proposées seront par exemple le ménage, le repassage, le jardinage, la coupe de bois, le transport en déchetterie, le vide-grenier, le bricolage ou encore les petits transports. Grâce à ce système, la Régie rurale assurera le maintien d’une activité locale sur un territoire du Gers équivalent à deux cantons. Sept personnes seront recrutées dès le début de l’activité pour assurer le rôle de personnel encadrant. La fondation Veolia a décidé d’apporter 8 000 euros pour permettre l’achat de matériel informatique et de mobilier permettant une gestion optimale de la Régie.