Humanitaire et Développement
Lieu
département de Maradi, canton de Kornaka, Niger
Parrain
Christian Arnould
Dotation
120 000 € sur deux ans (60 000 € en 2004 et 60 000 € en 2005) au Comité du 28/09/2004
Porteur du projet
« L'expérience et la philosophie d'Eau Vive la mènent à associer les acteurs locaux dès le démarrage du projet. C'est un gage d'appropriation du projet par les utilisateurs, de pérennisation des actions réalisées et de transfert des compétences optimal. »
Christian Arnould
Descriptif
Depuis 1978, l'ONG Eau Vive multiplie les projets de développement en Afrique subsaharienne : Burkina Faso, Mali, Sénégal, Togo, etc. Au Niger, elle a mis en place depuis cinq ans une équipe locale dont la mission est d'accompagner les villages dans leur volonté de se développer et d'améliorer les conditions de vie des habitants.
Associer les acteurs locaux dès l'amont du projet
Dans le canton de Kornaka, auprès de 38 000 personnes réparties dans 51 villages, Eau Vive a mené un programme d'actions sur trois ans entre 2003 et fin 2005. Il a comporté trois volets : l'amélioration de l'approvisionnement en eau des populations, celle de l'hygiène et de la prévention sanitaire et celle du renforcement des structures communautaires villageoises.
Sollicitée dans le cadre du premier volet, la fondation Veolia a accordé au projet de Kornaka une aide de 120 000 euros s'étendant sur deux ans, afin de financerla construction de quinze nouveaux puits, la réhabilitation de six puits cimentés et la mise en place de quatre réseaux d'adduction d'eau.
Parallèlement aux travaux de gros-œuvre, Eau Vive a formé des comités locaux de gestion des points d'eau bientôt dotés d'outils de suivi et de tarification, pour assurer leur bon fonctionnement.
Dans tout le canton de Kornaka, en effet, l'amélioration des conditions d'accès à l'eau a été couplée avec des actions complémentaires pour en renforcer le bénéfice. C'est ainsi qu'une campagne de sensibilisation sur les questions d'hygiène, l'assainissement et la prévention des principales maladies endémiques (paludisme, diarrhées, infections respiratoires) a été entreprise, principalement auprès des femmes et des enfants. Elle a permis d'aborder par exemple des questions liées à la nutrition.
Enfin, pour lutter contre l'ensablement et la déforestation, des parcelles de terrain autour des points d'eau ont été boisées : production de semences, création de pépinières, plantation et suivi des parcelles. Ces dernières actions ont été développées en partenariat avec des associations locales œuvrant pour la préservation de l'environnement.