C’est la première fois que Tara atteint les côtes japonaises pour aller à la rencontre du public nippon. Après Ogasawara, véritable laboratoire pour l’étude de la biodiversité, le voilier vient d’accoster dans le port de Fukuoka, situé sur l’île de Kyushu, au sud de l’archipel. Parmi les 30 pays étudiés durant l’expédition Tara Pacific, le Japon est le pays où la goélette reste le plus longtemps (deux mois) avec neuf haltes prévues.
Les escales de Fukuoka, Onomichi, Kobe, Nagoya, Yokohama et Tokyo permettent au public japonais de monter à bord et de visiter ce bateau construit pour les conditions extrêmes, de rencontrer les marins, mais aussi de mieux découvrir le fil des 13 années d’expéditions passées à travers une exposition itinérante, des projections de documentaires et des conférences. De nombreuses visites et plusieurs événements (pour les écoles, les employés, les partenaires locaux et clients) sont organisés à bord à chaque escale japonaise avec les responsables de Veolia au Japon.
Depuis son arrivée au Japon, Tara a déjà accueilli près de 500 personnes. Des centaines d’enfants ont pu découvrir les secrets des récifs coralliens et des scientifiques se sont retrouvés à l’occasion d’un symposium dédié. Enfin, un workshop, organisé à Tokyo, a rassemblé 80 salariés de Veolia Japon autour de Romain Troublé, secrétaire général de Tara Expeditions. Une occasion de découvrir un peu plus un univers encore très méconnu qui recouvre 70% de notre planète : l’Océan.