Humanitaire et Développement
Lieu
Baskouré, Burkina Faso
Parrain
Christophe Régorsek
Dotation
12 000 € au Comité du 31/01/2006
Porteur du projet
Electriciens solidaires
« Le lycée Marcel-Callo de Redon est un établissement modèle, du point de vue tant de ses actions de partenariats avec le monde industriel que de celui des projets qu’il mène en faveur du développement durable. Il a signé la convention Karta avec la Région Bretagne afin de financer des actions pédagogiques innovantes autour de quatre thèmes : la santé et la qualité de la vie, le développement durable, l’ouverture des jeunes au monde, la sensibilisation à la culture artistique et scientifique. »
Christophe Régorsek
Situé en plein Sahel, sans débouché direct sur la mer ni ressource énergétique propre, le Burkina Faso connaît les difficultés que rencontrent la plupart des pays de la zone : une économie rurale soumise à de fréquentes sécheresses, un accès à l’eau potable encore très hypothétique pour de nombreux villages, des revenus insuffisants pour entretenir les infrastructures qui faciliteraient les conditions de son essor économique… Parmi les domaines pour lesquels il sollicite l’aide au développement de pays amis, celui de l’éducation est prioritaire. Avec quelque 13,5 millions d’habitants et un taux d’alphabétisation compris entre 12 et 25% de la population (selon les différents indicateurs), la tâche est immense. Aussi, de nombreux partenariats voient le jour entre établissements scolaires du nord et du sud, avec l’aval des collectivités territoriales d’ici et de là-bas.
Une formation très complète
Parmi toutes ces initiatives, la filière BEP du lycée Marcel-Callo de Redon a fait le projet d’installer une minicentrale solaire au lycée Saint-Augustin de Baskouré, à 170 km de Ouagadougou. Grâce à l’électricité générée, les élèves pourront enfin bénéficier d’une salle informatique alimentée en électricité de façon fiable.
Connu en Bretagne pour son dynamisme en matière d’innovations pédagogiques, le lycée Marcel-Callo a choisi d’associer à ce projet dix étudiants en BTS électrotechnique et des élèves des classes de première et de terminale STI électrotechnique. Accompagnés et pilotés par deux de leurs enseignants, ces jeunes vont travailler plusieurs semaines à la réalisation de la centrale dans leur lycée. Puis ils se rendront sur place pour sa mise en œuvre, la formation des utilisateurs et celle de la personne chargée de sa maintenance. La fondation Veolia a décidé de s’associer à cette démarche en versant 12 000 euros pour contribuer au financement du matériel nécessaire.