Un réservoir d'eau pour assurer l'approvisionnement en eau douce

Sur l'île de Mar-Lodj, le problème n'est pas le manque d'eau, mais sa trop grande teneur en sel. Un réservoir pour retenir l'eau de pluie devrait remédier à cette question vitale.

Humanitaire et Développement

Lieu
Ile de Mar-Lodj, delta du Sine-Saloum, Sénégal

Parrain
Jean-Marc Loubet

Dotation
15 000 € au Comité du 16/06/2009

Porteur du projet

Mar-Lodj

« Je me suis fortement impliqué dans le dossier technique de ce projet qui correspond à mes compétences professionnelles. La mise en commun de l'étude avec des élèves ingénieurs qui se sont rendus sur place m'a conforté dans la faisabilité de ce projet. La participation des villageois et d'entreprises locales va faciliter l'appropriation du projet. Enfin, l'utilisation de matériaux locaux comme l'argile et les coquillages va réduire les coûts très élevés en raison de la complexité de cette réalisation. »

Jean-Marc Loubet

Située au milieu du delta du fleuve Siné-Saloum, à environ 150 kilomètres au sud de Dakar et au nord de la Gambie, l'île de Mar-Lodj manque d'eau potable. Les quelques puits et l'unique forage existant apportent une eau saumâtre impropre à la consommation et aux cultures. Faute de conditions sanitaires suffisantes et dans l'incapacité de développer une agriculture vivrière, les jeunes natifs de l'île ont tendance à partir vers la capitale, où bien souvent, ils viennent grossir les rangs des populations pauvres. Devant cette situation, l'association Mar-Lodj a été créée en 2002 pour venir en aide à ce territoire et à ses habitants avec la conviction que l'exode rural n'était pas une solution acceptable.

Vers l'auto-suffisance alimentaire

Après s'être consacrée à la construction de classes pour les écoles, Mar-Lodj a entrepris de construire un réservoir d'eau de pluie et un réseau d'irrigation pour des cultures maraîchères.

Conçu avec l'appui de la fondation Veolia, il va assurer une nouvelle source d'eau pour les villages de Mar Lothie et Mar Soulou. Il sera à l'origine de la création d'un jardin maraîcher qui bénéficiera à environ 750 personnes. Des tomates, carottes, choux, patates douces et différents fruits y seront cultivés, ce qui créera de l'emploi et améliorera l'alimentation des villageois de façon notable.

Sur la base d'une étude complète de ce projet réalisée par les étudiants de plusieurs écoles d'ingénieurs de Toulouse, le parrain du projet est également intervenu pour apporter son expertise notamment sur le choix des matériaux, le système de pompage et la conception du réservoir.

Dernier avantage de ce projet : le fait que les villageois réduisent le pompage de l'eau dans les puits et le forage laissera aux nappes phréatiques le temps de se reconstituer et contribuera à lutter contre la salinisation de l'eau et des sols.