Un jardin scolaire pour faire reculer l'analphabétisme et pallier la malnutrition des enfants au Niger

Les populations concernées se trouvent à plusieurs heures de piste de tout centre d'approvisionnement, prises en étau entre des zones de culture et le désert qui progresse.

Humanitaire et Développement

Lieu
Nord Niger

Parrain
Serge Castella

Dotation
10 000 € au Comité du 01/12/2009

Porteur du projet

Les Enfants de l'Aïr

Depuis sa création à Montauban en 2000, l'association humanitaire Les Enfants de l'Aïr, intervient dans le Nord Niger. Forte de son expérience sur le terrain, elle a choisi d'initier un programme pour l'alimentation des enfants dans les écoles de cette région qu'elle connaît bien. Au village d'Echkar Tagaza, une enclave située à 200 km au sud-est d'Agadez, à 130 km au nord-est de Tanoul et 80 km à l'est de Tagdofat, trente familles d'éleveurs nomades qui ont perdu tout ou partie de leur cheptel suite aux sécheresses ou aux dégâts causés par la pluie, ont été contraints à se sédentariser.

Le campement qui compte mille deux cents habitants s'est établi autour d'un puits traditionnel datant des années cinquante-cinq, et se trouve bien souvent confronté à des problèmes de manque d'eau tant pour les animaux que pour les humains.

De nouvelles installations nécessaires au développement du projet

Forer un nouveau puits doté d'une pompe manuelle, creuser des canaux d'irrigation, installer une citerne surélevée pour du goutte à goutte, vont changer la donne.

La création de ces infrastructures est un préalable indispensable à la mise en œuvre du projet des « cantines scolaires » voulues par Les Enfants de l'Aïr, en accord avec la population concernée. Un local de stockage pour la nourriture, un autre pour la préparation des repas, des latrines, viendront compléter les installations.

Des outils, des semences, un jardin maraîcher dans chaque école, une clôture grillagée, des arbustes, permettront d'alimenter les enfants en céréales et en compléments alimentaires de façon dégressive durant cinq ans, avant de parvenir à l'autonomie. La création d'un troupeau de chèvres par école permettra également de pourvoir aux besoins des enfants en lait, l'excédent étant revendu au même titre que les produits maraîchers en surplus des besoins immédiats.

La participation de la Fondation à ce projet de facture classique pour la zone, est acquise d'autant que l'implication de l'association dans la région est un gage de confiance pour la mise en œuvre et la pérennisation des installations.