Un jardin de pluie, pour sensibiliser les Québécois à la préservation de l'eau

Le Musée de la mémoire vivante de Saint-Jean-Port-Joli aménage un Jardin de pluie pour récupérer et valoriser les eaux de ruissellement et sensibiliser ses milliers de visiteurs.

Environnement et Biodiversité

Lieu
Saint-Jean-Port-Joli (Québec), Canada

Parrains
Suzanne Guay et Langis Gamache

Dotation
15 000 € au Comité du 06/03/2012

Porteur du projet

Corporation Philippe-Aubert-de-Gaspé

« Ce projet est totalement en phase avec les compétences du groupe tout en possédant une forte composante culturelle : la corporation Philippe-Aubert-de-Gaspé représente un point d'ancrage important pour la culture française au Canada. »

Suzanne Guay

Inauguré en 2008, le Musée de la mémoire vivante se consacre au patrimoine immatériel par la collecte, la mise en valeur et la diffusion de témoignages et récits de vie. Situé dans un lieu touristique du Québec, le site historique du manoir seigneurial de Saint-Jean-Port-Joli où a vécu Philippe Aubert de Gaspé, auteur du roman « Les anciens Canadiens » et de ses « Mémoires », il représente un point d'ancrage pour la culture française au Canada. Le concept novateur du Musée de la mémoire vivante s'est illustré, dès sa construction, par la mise en valeur des grands principes du développement durable : la préservation de l'environnement et la participation communautaire. Ainsi, le Musée de la mémoire vivante recueille les témoignages de ses visiteurs, qui ajoutent leurs souvenirs et leurs expériences à ceux déjà enregistrés : une exposition vivante et originale.

Un jardin pas comme les autres

Le musée fait l'objet d'un aménagement composé d'un Jardin des souvenirs, qui présente le concept muséal à l'extérieur des murs du musée, et d'un Jardin de pluie, axé sur l'approche environnementale. Ce dernier permet de récupérer les eaux de ruissellement sur le site, d'en traiter une partie (ruissellement sur l'aire du parking) pour l'assainir avant qu'elle ne pénètre le sol (notamment les huiles et hydrocarbures), et de valoriser une autre partie (ruissellement du toit) à travers l'irrigation du Jardin, préservant ainsi la ressource en eau potable. Le projet prévoit la sensibilisation d'un large public (5 000 à 10 000 visiteurs annuels) à la problématique de la récupération et du traitement des eaux de ruissellement et plus généralement à celle de la sauvegarde des ressources en eau.

Au cœur des compétences eau et propreté du groupe Veolia, le Jardin de pluie est tout naturellement soutenu par la fondation Veolia, qui s'associe de la sorte au Fonds de développement touristique Chaudière-Appalaches ainsi qu'à d'autres partenaires privés.