Un Jardin de Cocagne en pays nantais

La région nantaise accueille son premier Jardin de Cocagne. Grâce au travail d'une dizaine de personnes en réinsertion, des consommateurs amateurs de produits frais vont bientôt recevoir chaque semaine leur panier de légumes bio.

Social et emploi

Porteur du projet

Partage 44

Lieu
Carquefou, France

Marraine
Johanne Bouedec

Dotation
20 000 € au Comité du 06/12/2006

« J'ai été impressionnée par l'énergie déployée par Marianne Loustalot, coordinatrice du projet, pour que son projet réussisse. Elle l'a présenté aux institutionnels et organismes privés de la région (mairie de Carquefou, conseil général de Loire-Atlantique, Nantes Métropole, Carrefour, EDF...) et a reçu un accueil très favorable. Elle se démène pour trouver toutes les astuces pour négocier au mieux chaque achat, comme celui de la maison en bois. »
Johanne Bouedec

À Carquefou, dans la banlieue de Nantes, un nouveau Jardin de Cocagne (le premier de la région) se lance, depuis l'automne 2006, dans la production d'une quarantaine de variétés de légumes bio. Il les tient à la disposition du réseau d'un millier de consommateurs-adhérents (pour l'instant), sous la forme de paniers hebdomadaires. Pour parvenir à ce résultat, l'association Partage 44, porteuse de ce projet, emploie onze personnes en contrat d'insertion (neuf allocataires du RMI et deux chômeurs longue durée) et trois encadrants.

Une réponse à deux besoins

 

Ce nouveau jardin devrait connaître un développement régulier. Conçu à l'initiative d'une ingénieure agronome venue solliciter Partage 44 parce qu'elle était désireuse de monter un projet de ce type, il a bénéficié avant son lancement d'une étude de faisabilité sur toute l'agglomération nantaise. Bilan : un très fort besoin de structures de réinsertion dans la région et, pour l'instant, pas de concurrence avec d'autres maraîchers biologiques.

Devant l'intérêt de ce jardin, la ville de Carquefou a très vite choisi de s'engager aux côtés de Partage 44 en mettant à disposition de l'association un terrain de 1,5 hectare (étendu à 4 hectares à l'horizon 2009) pendant au moins 8 ans.

Répondant déjà à deux besoins bien spécifiques exprimés dans la région nantaise, le nouveau Jardin de Cocagne ajoutera d'ici quelques mois une nouvelle corde à son arc : l'accueil du public adhérent et d'élèves des écoles environnantes, afin de les sensibiliser aux méthodes du maraîchage biologique.