Social et emploi
Lieu
Niamey, Niger
Parrain
Stéphane Caine
Dotation
20 000 €. au Comité du 06/12/2005
Porteur du projet
«Faire paraître un ouvrage au profit du Niger à l’occasion des 5es Jeux de la Francophonie est une action très positive vis-à-vis de ce pays en situation difficile et en proie à une grande pauvreté.»
Stéphane Caine
Le 20 mars 1970, la Francophonie institutionnelle voyait le jour à Niamey, capitale du Niger, sous l'impulsion de trois chefs d'État : Hamani Diori, Léopold Sedar Senghor et Habib Bourguiba, respectivement à la tête du Niger, du Sénégal et de la Tunisie. Dix-sept ans plus tard, afin de lui donner un nouveau dynamisme, les Jeux de la Francophonie étaient imaginés au Québec. Les 56 états francophones décidaient de se retrouver tous les quatre ans et de se mesurer amicalement au travers de joutes sportives, culturelles et artistiques. Après quatre premières rencontres au Maroc, en France, à Madagascar et au Canada, les 5es Jeux de la Francophonie se sont déroulés à Niamey, du 7 au 17 décembre 2005 - l'occasion de rendre hommage à l'un des pères fondateurs du mouvement et à son lieu de naissance, mais aussi de contribuer de manière enthousiaste au développement du Niger.
Les sportifs à la rencontre des populations
Pendant dix jours, 47 États et environ 4 000 athlètes et artistes se sont affrontés de multiples façons : athlétisme, football, basket-ball, chansons, contes, expositions photos, danses traditionnelles, peinture, etc.
Pour garder cet événement en mémoire et capitaliser sur son attrait, le ministère de la Jeunesse et des Sports français a décidé de faire réaliser un livre de photos dont les droits seraient remis à la Croix-Rouge du Niger, elle-même chargée de les redistribuer aux ONG locales. Confié au perchiste Jean Galfione et à son association Longitude 181, cet ouvrage montre des sportifs durant la compétition, puis en dehors, à la rencontre d'enfants et de familles du Niger. Pour en financer le coût, le ministère a demandé à Gaz de France et à la fondation Veolia d'accepter d'être les mécènes du projet. La Fondation a répondu favorablement en versant 20 000 euros.
La parution du livre a été accompagnée de plusieurs événements médiatiques (exposition des photos au Sénat, lancement à la Fnac, reportage sur l'une des chaînes de France Télévisions, etc.), le but étant d'optimiser ses ventes... et la collecte des fonds à destination d'une population parmi les plus pauvres de la planète.
Le 6 septembre 2006, l'exposition présentant les principales photos du livre - les athlètes français à la rencontre des jeunes Nigériens - était ainsi inaugurée dans l'enceinte du Sénat par le Ministre de l'époque, Jean-François Lamour, en présence de plusieurs sportifs dont Jean Galfione.