Toxicomanie : retrouver le chemin de l'estime de soi

Pas toujours facile de sortir du cercle vicieux de la toxicomanie… La maison d'accueil Le Gué a fait le pari de l'estime de soi par le travail pour retrouver le chemin de la réinsertion sociale.

Environnement et Biodiversité

Lieu
Poët-Laval, France

Parrain
Jean-Pierre Tardieu

Dotation
40 000 € au Comité du 08/02/2005
  Porteur du projet Le Gué

« Mon opinion générale est très favorable. La gestion me semble très rigoureuse, sous le regard vigilant du Président. Le choix de consacrer en priorité les disponibilités qui restent à une mise aux normes de sécurité, notamment de l'électricité et du chauffage, est raisonnable : l'incendie de 2005 aurait pu avoir des conséquences très graves. »

Jean-Pierre Tardieu

La maison d'accueil Le Gué est un centre de soins et d'hébergement pour toxicomanes créé il y a 25 ans dans les locaux d'un ancien orphelinat, propriété des sœurs bénédictines adoratrices et situé sur la commune du Poët-Laval (26).
Le directeur actuel de la maison est le père André Pernet, de l'ordre des religieux Camilliens. Cet établissement propose à une quinzaine de jeunes adultes résidents d'effectuer des travaux de maraîchage, de floriculture et de petit élevage.
Les multiples fruits de ces activités sont ensuite vendus sur les marchés environnants. Petit à petit, les pensionnaires du Gué retrouvent le sens de l'effort, le respect des horaires et celui des rythmes de travail, le goût de collaborer avec les autres.
À terme, l'objectif de cette maison d'accueil est de leur faire acquérir les qualités indispensables à une réinsertion dans la vie active.
 

Une rénovation pour un accueil plus sûr

Grâce notamment à des travaux de maraîchage, les pensionnaires du Gué retrouvent le sens de l'effort, le respect des horaires et le goût de collaborer avec les autres.

Pour rendre le cadre plus sûr, des travaux de normalisation des installations électriques et de détection incendie ont été effectués en 2002. Dans un second temps, la rénovation intérieure des bâtiments, estimée à 96 000 euros, devait permettre un accueil plus chaleureux, ce qui devait aider l'intégration des personnes accueillies. La maison d'accueil envisageait de rénover les sanitaires ainsi que onze chambres de résidents, de réaliser la réfection du plancher et de revoir l'installation du chauffage, devenue hors normes.

Mais un incendie, survenu en mai 2005, a changé les priorités. Alors que la Ddass versait 400 000 euros pour le budget de fonctionnement de la maison Le Gué et que la fondation Veolia octroyait de son côté 40 000 euros, il a fallu commencer par remplacer le mobilier détruit : les éléments de la cuisine et la production d'eau chaude.
Courant 2006, les travaux pouvaient se sont poursuivis par la rénovation et la remise aux normes électrique du couloir.
La maison Le Gué attendra encore quelque temps avant de rénover son accueil.