Sculpter des chauves-souris, un projet social et naturaliste

Les élèves de l'école Kiepert de Berlin, issus de familles defavorisées et déracinées, réalisent avec leurs professeurs, des artistes et leurs parents des sculptures pour décorer leur école et découvrir le monde des chauves-souris.
Förderverein der Kiepert-Grunschule

Social et emploi

Lieu
Berlin, Allemagne

Parrain
Wilfried Rupp

Dotation
8 000 € au Comité du 17/10/2014

Porteur du projet

Förderverein der Kiepert-Grunschule

L'association favorise le travail en commun entre élèves, parents de différentes nationalités, professeurs et artistes. Les fruits de ce travail en équipe sont visibles. Les enfants sont très fiers de leur contribution au projet qui comporte un aspect ludique et renforce leur sentiment d'appartenance, ce qui est fondamental pour leur intégration.
Wilfried Rupp
Parrain

L'association Förderverein der Kiepert-Grunschule aide l'école primaire Kiepert de Berlin à développer des activités extra scolaires. Elle réunit les professeurs, les assistants d'éducation et les parents d'élèves de l'école qui compte 400 élèves issus de 28 pays différents (Afghanistan, Iran, Irak, Syrie, etc.). De nombreux enfants attendent la régularisation de leurs papiers et sont demandeurs d'asile. Certains vivent avec leurs familles dans des logements sociaux pour les réfugiés. Le but de l'association est de faire de l'école Kiepert non seulement un lieu d'apprentissage, mais aussi un lieu où les enfants se sentent à l'aise, en respectant la grande diversité culturelle de leurs provenances.

 

Des sculptures qui valorisent la créativité des enfants

Le projet intergénérationnel de l'école « Ich und das graue Langohr » se divise en plusieurs étapes :

  • dans le cadre de leurs cours de biologie, les enfants observent les chauves-souris dans leur milieu naturel grâce à l'implication de l'association Naturschutz Marienfelde ;
  • les cours d'art plastique sont mis à profit pour sculpter cinq chauves-souris en partenariat avec le duo d'artistes Serge Petit et Gabriele Roßkamp. Ces derniers peuvent se targuer d'une expérience significative dans le domaine des projets participatifs avec des enfants, en Allemagne comme en France. Construites en acier inoxydable, les œuvres sont destinées à orner les façades de l'école pendant de longues années, ce qui valorise les enfants et développe leur estime de soi, tout en les initiant aux techniques de sculpture sur métal dans une approche collaborative.

 

Des enfants en difficulté économique et sociale

La mise en œuvre d'un tel projet prend tout son sens dans le contexte particulier de l'école Kiepert qui accueille un grand nombre d'enfants en difficulté sociale et économique (certains sont issus du foyer de demandeurs d'asile de Marienfelde à Berlin). Ceux-ci ont évidemment encore plus besoin de bénéficier de ce type d'initiative, car ils sont particulièrement en manque de reconnaissance.

 

Un projet ouvert sur la sensibilisation à la protection de la nature

Outre ses objectifs sociaux, le projet fait écho à l'un des axes stratégiques de la fondation Veolia : la sensibilisation à la protection de l'environnement. Les enfants prennent en effet conscience des enjeux environnementaux en observant la nature sur le terrain et en étudiant en classe les questions de protection de l'environnement. Par ailleurs, le travail avec le métal permet aux enfants de tester des compétences et d'encourager certaines de leurs capacités qui pourront être mises à profit plus tard dans leurs parcours. Enfin, ce projet est aussi le fruit de l'engagement des deux artistes en faveur de la protection de la nature dans une approche sociale et participative.