Protéger les cultures du désert

Comment aider les populations les plus démunies, dans les zones semi-désertiques à améliorer leurs conditions de vie ? En les aidant à scolariser leurs enfants, en leur donnant accès à des centres de soins ainsi qu'à l'eau.

C'est avec cette certitude que l'association ADS, fondée en 1993 à l'initiative du professeur Bernard Delaitre, a décidé d'intervenir au Niger dans les zones saharo-sahéliennes. Ses projets de développement, pilotés par des bénévoles, comportent toujours ces trois dimensions.

Après une première expérience dans une vallée voisine, ADS s'est installée depuis trois ans dans la vallée d'Erough, peuplée de nomades Touaregs, la tribu des Kel Tedele. Au début des années 2000, elle y avait déjà permis la construction d'une case de santé et d'une nouvelle école de trois classes. Fin 2004, elle entreprenait le chantier du troisième volet : l'hydraulique.

Assurer la qualité de l'eau

Grâce à l'aide de la fondation Veolia, ADS a pu construire un système d'adduction d'eau complet comprenant un château d'eau, un réseau de distribution et des accès à l'eau différenciés pour les nomades et leurs animaux, garantissant la qualité de l'eau destinée aux humains. En outre, des douches et des latrines ont été construites.

Enfin, le périmètre destiné aux maraîchages a été préservé des crues annuelles destructrices grâce à des travaux de terrassement et d'endiguement permettant de canaliser l'eau et de mieux la répartir entre les différentes parcelles.

L'aide de la fondation Veolia est ainsi venue s'ajouter à celles du SEDIF, de la Cogema, de l'ambassade de France et de l'Agence intergouvernementale de la francophonie pour donner aux nomades de cette région les moyens de mettre en œuvre eux-mêmes leur développement.