Social et emploi
Lieu
Sevran, Villepinte, Bondy, France
Parrain
Pierre Poinsignon
Dotation
30 000 € au Comité du 05/07/2005
Porteur du projet
Anca (Association des amis naturalistes des côteaux d'Avron)
« La Seine-Saint-Denis est un département qui connaît un fort taux de chômage et une progression très sensible du nombre d’allocataires du RMI : le projet de donner une formation à six RMIstes dans ce contexte ne peut que susciter l’approbation. De plus, il est a priori viable, grâce à la collaboration établie avec l’ANPE. »
Pierre Poinsignon
Avec près de six mille habitants au kilomètre carré, la Seine-Saint-Denis fait partie des départements les plus urbanisés de France (moyenne nationale : 110 habitants/km2). Autant dire que ses espaces verts sont à la fois précieux et… très fréquentés, d’où la nécessité de les entretenir avec la plus grande attention, au risque de les voir se dégrader. Autre donnée notable, ce département connaît un taux de chômage supérieur à la moyenne nationale et enregistre une progression du nombre de ses allocataires au RMI depuis quelques années.
L’association des Amis naturalistes des coteaux d’Avron (Anca), née en 1985 pour sauvegarder les richesses écologiques d’anciennes carrières de gypse et poursuivant depuis des actions d’études et de sensibilisation à l’écologie, a eu l’idée de développer un projet répondant aux deux problématiques : la préservation du patrimoine naturel local et la lutte pour le retour à l’emploi.
Des contrats d’insertion formateurs
En collaboration avec l’ANPE, les services d’insertion professionnelle du territoire et les associations œuvrant dans ce domaine, elle projette de former et d’employer six RMIstes en contrat d’insertion pour réhabiliter certains milieux naturels dégradés ou menacés du département. Les premiers chantiers seront situés dans le parc national de la Poudrerie (sur les communes de Sevran et de Villepinte) et dans la forêt de Bondy. Encadrées par un chef de chantier recruté par l’Anca, les personnes bénéficieront d’une formation spécialisée tout au long des différentes tâches qu’ils exécuteront : nettoyage des terrains, sélection et protection des végétaux à conserver, plantations d’arbustes, balisage… sans oublier l’entretien des matériels dont ils auront la charge. À l’issue de leur contrat d’insertion, ils pourront ainsi postuler, expérience à l’appui, pour des emplois d’agent d’entretien des espaces verts ou naturels, de cantonniers des rivières, de gardes de l’environnement, d’agent de compostage, etc.
La fondation Veolia a choisi d’aider ce projet en lui versant 30 000 euros qui serviront à faire l’acquisition d’un véhicule pour transporter les hommes et les matériels sur les différents chantiers entrepris.