Humanitaire et Développement
Lieu
Agnam, Sénégal
Parrain
Dominique Héron
Dotation
8 000 € au Comité du 17/10/2014
Porteur du projet
« La bonne connaissance du contexte sénégalais, 27 ans d'expérience sur le terrain et un partenariat avec les institutions nationales permettent à ADOS de mener des projets adaptés aux politiques locales et nationales. »
Dominique Héron
Ardèche Drome Ourosogui Sénégal (ADOS) est une association loi 1901 créée en 1985 par des « hommes et femmes notamment du département de la Drôme, qui souhaitent engager et concrétiser des relations d'amitié, d'échange, d'aide avec les hommes et les femmes de la région d'Ouro-Sogui, province de Matam, Nord Sénégal ». Son histoire déjà longue a vu s'élargir son territoire d'action en France et au Sénégal et passer son activité de l'initiative généreuse et humanitaire à l'appui au développement. Sur la base d'une connaissance réciproque (quelles sont les réalités de l'autre, les valeurs de chacun, ses analyses et ses expériences ?), l'association mobilise durablement tous les acteurs, de la conception à la mise en œuvre et l'évaluation des projets, en assurant la pérennité grâce à une relation égalitaire entre donateurs et bénéficiaires qui vivent un enrichissement réciproque.
Éducation, animation et coopération décentralisée
L'association s'est fixé trois axes de travail, associant l'éducation au développement et à la citoyenneté internationale, la construction et l'animation de partenariats durables entre acteurs du développement, notamment ceux de la société civile, et la coopération décentralisée.
Dans cette droite ligne, le projet « Salubrité » s'inscrit dans le cadre de la coopération historique entre la ville d'Hérouville-Saint-Clair (Calvados) et la commune d'Agnam (24 000 habitants) depuis 1987. Il programme, sur trois ans, la mise en place de latrines dans les écoles pour se rapprocher des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) dans le domaine de l'hydraulique et de l'assainissement pour l'ensemble de la communauté rurale d'Agnam. Dans un second temps, il s'agit également de tester des centrales biogaz dans les familles et le tri des déchets.
Assainissement, énergies renouvelables et tri des déchets
26 latrines, conformes au modèle préconisé par le Programme d'eau potable et d'assainissement du Millénaire (PEPAM, cadre d'intervention défini par le gouvernement sénégalais), vont être installées dans les lieux publics de la Communauté rurale jusqu'à parvenir à un taux d'environ une cabine pour 40 élèves. Il s'agit à la fois d'équiper des écoles qui n'en ont pas et des établissements dont le taux d'équipement est insuffisant. Pour l'assainissement individuel privé, le projet comporte un volet information/formation préparatoire à la construction de latrines privées développé avec le PEPAM.
La construction et mise en service de centrales familiales au biogaz vise à améliorer la vie quotidienne et réduire la déforestation. La demande des ménages existe déjà et des expériences réussies dans d'autres villages au Sénégal sont en cours d'expertise pour arrêter le modèle. Il devrait se baser sur l'exemple du village de Nguieye-Nguieye, référence actuelle pour le biogaz dans le pays. Enfin, le volet tri des déchets nécessite la création d'une plateforme ad hoc et l'identification d'un ou plusieurs partenaires pour la valorisation des produits triés.
Pour la salubrité d'Agnam
La fondation Veolia soutient ce projet qui entre totalement dans la problématique actuelle sur l'assainissement et s'appuie sur une coopération franco-sénégalaise très ancienne qui bénéficie d'un accompagnement attentif de la part de l'ambassade de France et de son service de coopération.