Petits fours et grande cuisine sur fond d'économie solidaire

Spécialisée dans un service de restauration et de traiteur, la société coopérative Femmes actives services emploie des femmes en difficulté en vue de leur réinsertion. Pour se développer encore plus, elle cherche à améliorer son service traiteur.

Social et emploi

Lieu
Saint-Denis, France

Marraine
Delphine Drouaud

Dotation
20 000 € au Comité du 30/11/2004

Porteur du projet

Société coopérative Femmes actives services

« La motivation et l'énergie de cette équipe me paraissent garantir la réussite de l'opération et l'assurance de la viabilité de la structure. Nous soutiendrons leur activité en leur confiant l'organisation des buffets des journées d'accueil des nouveaux embauchés. »

Delphine Drouaud

Elles n'ont pas de diplômes, n'ont jamais travaillé en France ou parlent encore très peu le français. Pourtant, elles ont trouvé un emploi à la société coopérative Femmes actives services (Scop). Depuis 1998, cette coopérative aide à l'insertion des femmes éloignées du marché du travail : elle offre un service de restauration et de traiteur à des particuliers et à des collectivités en Seine-Saint-Denis. Son équipe est composée de neuf personnes, dont six en insertion. Son objectif actuel est de pérenniser ces emplois et d'en créer d'autres. Seul moyen : améliorer et développer son service tout en le faisant connaître à un plus grand nombre.

Charte qualité

La Scop a donc mis en place une démarche de qualité, inscrite dans une charte. Un plan de formation complémentaire a été lancé pour les employés et les méthodes de travail ont été repensées.
Par exemple, Femmes actives services a décidé d'améliorer la gestion des commandes. Pour cela, elle a besoin d'ordinateurs et souhaite perfectionner ses moyens de livraison. Aujourd'hui, faute de matériel adéquat, elle ne peut en effet prendre en charge des buffets et des cocktails trop importants. Un camion isotherme augmentera la capacité de livraison des différents plats, tout en respectant la chaîne du chaud et du froid. En s'engageant à verser 20 000 euros, la fondation Veolia permet à la Scop d'acheter ce camion.