Permettre la scolarisation après le primaire

« J'ai été séduit par l'intérêt des actions menées par le porteur du projet, le père Émile Bombiri. Ces actions intègrent des problématiques sociales, environnementales, économiques et de santé publique. Autant d'axes que nous défendons dans notre entreprise. »

Eric Tercinier

Au Burkina Faso, la province des Banwa possède l'un des plus faibles taux de scolarisation secondaire du pays. Elle ne compte que quatre établissements secondaires. Ici, pourtant, les jeunes de 0 à 19 ans représentent 60 % d'une population de 450 000 personnes. L'Association pour le développement intégral et la solidarité (Adis) s'est constituée pour remédier à cette situation en cherchant les moyens nécessaires pour y construire un collège public d'enseignement général. Le lieu, Daboura, un village de 15 000 habitants à 300 km de Ouagadoudou, est déjà choisi. Le collège accueille 400 élèves en 2011.

Au-delà de l'éducation

Intégré dans une politique de développement et d'aménagement locaux, comprenant une dimension d'éducation à la sauvegarde de l'environnement, ce projet rayonnera par ailleurs sur toute la population locale. L'établissement scolaire est complété par un espace de maraîchage, une conserverie et un centre de couture ; des activités exécutées en association avec les femmes du village.
Plusieurs institutions, dont le ministère des Affaires étrangères, ont participé à l'élaboration du collège dès 2003 : le conseil général des Deux-Sèvres a accepté, par exemple, de se porter maître d'ouvrage du projet, alors que l'association Adis en est le maître d'œuvre. En accordant 37 000 euros, la fondation Veolia a permis l'installation de canalisations et de bacs pour le jardin ainsi que l'aménagement de puits traditionnels.