Social et emploi
Lieu
Berlin, Allemagne
Marraine
Angela Mentzel
Dotation
25 000 € au Comité du 31/05/2005
Porteur du projet
Technischer Jugendfreizeit und Bildungsverein
« Mon expérience acquise dans l'intégration professionnelle des personnes handicapées montre que ce projet répond à un grand besoin de conseil et d'essai pratique dans le domaine d'utilisation des nouveaux médias. »
Angela Mentzel
Savoir se servir d'un ordinateur, utiliser les outils ad hoc (navigateur, courrier électronique, etc.), connaître et maîtriser la recherche documentaire sur Internet...
Qui pourrait prétendre aujourd'hui que la maîtrise des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) n'est pas un élément clé de l'intégration professionnelle ? Un constat d'autant plus vérifié lorsque l'on souffre de handicaps. C'est là tout le sens de la vocation du Centre national de compétence et de référence "Barrierefrei kommunizieren !", ouvert en 2004 à Berlin et à Bonn à l'initiative du Technischer Jugendfreizeit-und Bildungsverein (TJFBV).
Depuis 1991, cette association allie formation techniqueau travail sociopédagogique auprès des enfants, des adolescents et des personnes handicapés. Une association, désormais reconnue, grâce à ses nombreux projets modèles comme "JOB Werkstatt Mädchen", un atelier de préparation aux métiers techniques pour filles, ou encore "JugendTechnikSchule", une école technique de la jeunesse.
Un "hub" de formations et d'applications
En Europe, on compte aujourd'hui environ 34 millions de personnes handicapées qui ont, pour la plupart, un accès très limité aux nouveaux médias. D'où l'idée de TJFBV de créer un centre d'accueil pour les former aux nouvelles technologies et un lieu d'échange où professionnels et futurs employeurs peuvent y tester leurs outils spécifiques. Un véritable "hub" d'information, de formation et d'expérimentation.
Financé par le ministère de la Santé et de la Sécurité sociale, le Fonds social européen et l'Agence du travail, le projet "Barrierefrei kommunizieren !" a nécessité un budget global de 1,5 million d'euros pour l'exercice 2004-2007, dont l'essentiel a été consacré aux frais de personnel (dix collaborateurs).
La fondation Veolia a participé à hauteur de 25 000 euros au financement du laboratoire technologique et, en particulier, des postes de travail informatiques adaptés aux différents handicaps dont le lock-in syndrome, la paralysie partielle et la cécité. L'association est désormais équipée de logiciels réagissant au battement de paupière, d'une souris qui peut être fixée sur le front de l'utilisateur et qui émet un laser sur un clavier tactile...