Environnement et biodiversité
- Lieu
Guadeloupe (France) - Marraine
Coline Jacobs - Dotation
20 000 € au Comité de sélection du 1er avril 2021
Porteur de projet
Comité français de l'UICN
Association d’intérêt général, le Comité français de l’UICN entend contribuer à la conservation de la biodiversité et à une utilisation durable et équitable des ressources naturelles, conformément à la mission de l’UICN définie au niveau mondial. Il fédère un réseau d’organismes et d’experts au sein de commissions thématiques et de groupes de travail.
Depuis janvier 2017, il a pris sa part dans la protection des milieux tropicaux. Le Comité français de l’UICN copilote le Pôle-relais zones humides tropicales (PRZHT) avec le Conservatoire du Littoral. Le PRZHT fait partie du réseau des Pôles-relais, créé en 2001 dans la lignée du premier Plan national d’action en faveur des zones humides, afin de susciter et d’accompagner les initiatives locales dédiées à la gestion durable de ces milieux. Ce pôle déploie des actions dans les trois bassins océaniques : Atlantique (Antilles françaises, Guyane), Océan Indien (Mayotte, La Réunion, Iles éparses) et Pacifique (Nouvelle-Calédonie, Wallis et Futuna, Polynésie française).
Il permet également de travailler sur l’ensemble des zones humides, en particulier les mangroves, ces écosystèmes originaux situés à l'interface terre/mer qui ont perdu plus de 35 % de leur superficie au cours des 20 dernières années.
La mangrove, un écosystème à préserver
Ecosystème constitué de palétuviers, la mangrove est présente sur plus de 70 % des côtes tropicales mondiales. Elle filtre l’eau et abrite des poissons, crabes et crustacés ainsi que des oiseaux et mammifères. De sa bonne santé dépend également celle des herbiers marins et des récifs coralliens qui lui sont associés.
Le PRZHT, un acteur engagé
Pour assurer sa préservation, le PRZHT est en charge de coordonner, d’animer et de déployer le Réseau mangroves dans le cadre de l’Initiative française pour les récifs coralliens (Ifrecor). Depuis 2017, date de la publication de la première cartographie harmonisée des mangroves des outre-mer, le réseau s'est renforcé et structuré : renseignement des indicateurs nationaux collégialement avec les acteurs de chaque territoire et remontée des besoins, cartographie participative des palétuviers introduits de Polynésie française avec réunions publiques sur chaque île, journées d'échanges techniques aux Antilles et à Mayotte, visites virtuelles de mangroves en Guadeloupe et à Mayotte… Jusqu’à la restitution des résultats au sein du rapport Ifrecor sur l'état de santé des récifs coralliens et écosystèmes associés - dont les mangroves (avril 2021).
Avec le soutien de la fondation Veolia, une personne est recrutée pour animer le réseau en apportant un appui technique, mettre en place des partenariats, mettre à jour les indicateurs nationaux, etc.