Fin octobre, à l’invitation du Partenariat français pour l’eau et de la fondation Veolia, des experts ont participé à deux journées d’échanges sur l’accès à l’eau et à l'assainissement en contexte d’urgence humanitaire : les Ateliers WASH de l’humanitaire.
A Jonage, à proximité de Lyon, une trentaine d’experts issus d’ONG, d’agences onusiennes et de groupes privés se sont retrouvés fin octobre pour deux journées dédiées à l’accès à l’eau et à l’assainissement. Ces spécialistes “WASH” (pour “WAter, Sanitation and Hygiene” , en français : "Eau, assainissement et hygiène") ont croisé les expériences de terrain et les innovations techniques en cours.
Parmi celles-ci, une solution de dessalement d’eau saumâtre doit permettre d’assurer un accès à l’eau potable dans un environnement où l’eau douce fait défaut. Cette unité mobile de dessalement viendra compléter la gamme d’équipements Aquaforce, dédiés à la potabilisation de l’eau en situation d’urgence. Ces unités sont déployées depuis une dizaine d’années sur des terrains humanitaires avec, jusqu’à présent, la contrainte de devoir s’installer à proximité d’une rivière, d’un puits ou d’un forage (soit de l’eau douce).
Dans le domaine de l'assainissement, un prototype a été présenté avec l’objectif de disposer d’une solution mobile susceptible d’être déployée dans un contexte humanitaire. Le dispositif, en développement, repose sur un double processus d’hygiénisation des boues fécales et de méthanisation.
Aux présentations techniques ont répondu des expériences de terrain. Les participants, issus de Médecins Sans Frontières, Solidarités International, la Fédération internationale des Croix-Rouge ou encore l’Unicef, ont expliqué plusieurs de leurs opérations, menées notamment en Haïti, au Myanmar ou encore au Bangladesh.
Les acteurs de l'humanitaire s'interrogent, innovent, se projettent... L'ambition est là, tout comme la dynamique engagée pour renouveler ce type de rencontres.