Environnement et biodiversité
Lieu
La Londe Les Maures (Var, France)
Parrain
Vincent Cot
Dotation
15 000 € au Comité du 04/04/2016
Porteur du projet
« La zone à végétaliser a tout d’abord été débroussaillée afin d’éviter qu’arbres et arbustes se dessouchent lors d’une crue et forment un embâcle qui empêche l’écoulement et forme la fameuse vague qui détruit tout. Les Casques Verts s’activent sans relâche afin de nettoyer 1 350 mètres de berges. La seconde étape consiste à disséminer des grains de graminées qui ont un système racinaire puissant pour stabiliser le flanc de berge. »
Patrice Fallot, président des Casques Verts
Depuis 1987, les Casques verts ont été aux avant-postes de la prévention contre les feux en forêt méditerranéenne. Le fondateur de l’association, Patrice Fallot, qui a lui-même connu de près quelques-uns des incendies dramatiques des années 80 sur la Côte d’Aur, a décidé d’apporter sa contribution à la lutte contre les incendies de forêts. Progressivement, les Casques verts ont élargi leur vocation à la prévention des inondations et à la “cicatrisation des environnements” après sinistre. L’association a ainsi remis en état 150 km de digues en Camargue après les inondations de 1993.
Dans cette double perspective, l’association s’est donnée pour missions la gestion et la protection des espaces naturels. Les interventions menées visent à soigner les milieux dégradés ou fragiles, contrôler les espèces invasives et néfastes (comme le mimosa, l’eucalyptus ou le robinier) et remettre au gabarit et en sécurité des pistes carrossables. Parmi ces opérations de prévention figure l'abattage préventif des arbres morts et de toute végétation susceptible d’empêcher le bon écoulement de l’eau vers la mer lors des crues.
Le projet soutenu par la Fondation consiste, dans la commune de La Londe-Les-Maures (Var), victime de fortes inondations en novembre 2014, à renforcer les flancs de berge de la rivière Le Pansard en posant un géofilet tissé et en procédant à la re-végétalisation de graminées par ensemencement hydraulique[1]. Ce principe efficace, conjugué à la plantation d’arbres et arbustes, a déjà fait ses preuves dans le cadre des grands talus bordant les autoroutes. D’ici cinq ans, le géofilet en coco disparaîtra et le flanc de berge sera naturellement stabilisé.