Accueillir des personnes en difficulté sociale et professionnelle pour leur permettre de recommencer à s'épanouir

« La Nouvelle maison des chômeurs » reçoit quotidiennement une soixantaine de personnes. Lieu de convivialité, plateforme d'information, d'orientation et de suivi, elle est aussi un espace de services spécialisés et personnalisés. Sa mission mérite un minimum de moyens.

Social et emploi

Lieu
Toulouse, France

Marraine
Marie-Alcine Montaut

Dotation
4 000 € au Comité du 29/09/2009

Porteur du projet

AVENIR Nouvelle maison des chômeurs

L'association AVENIR a été créée en 2002 par des chômeurs, des salariés, des étudiants et des retraités qui souhaitaient développer ensemble un lieu de mixité sociale et de convivialité. Celui-ci devait être propice à l'accompagnement et à l'orientation des personnes faisant la démarche de s'insérer ou de se réinsérer dans la vie sociale et le monde du travail.

Les objectifs de cette Nouvelle maison des chômeurs étaient d'accueillir, d'orienter, d'accompagner dans leurs démarches les publics qu'elle recevait - particulièrement ceux en situation de précarité -, d'aider à leur socialisation par le contact avec d'autres publics, développer des réseaux, soutenir et promouvoir toutes les initiatives contribuant à la création d'emplois comme à une plus grande solidarité.

En 2008, la fréquentation a subi une hausse de 45 % par rapport à l'année précédente

Conséquence directe de la crise, les licenciements ont généré une vague de nouveaux demandeurs d'emplois. 822 personnes supplémentaires ont été accueillies en 2008, et 2 524 ont participé à une ou plusieurs activités dans ce centre qui est tout à la fois un lieu de convivialité où l'on prend son café tous les matins, une plateforme d'information associative et administrative, un espace de services personnalisés où sont dispensés « à la carte », des cours d'alphabétisation, de rédaction de CV et lettres de motivation, d'accès libre à Internet, etc.

La « salle d'accueil », commune à l'ensemble de ces activités, n'en a pour l'instant que le nom, faute de moyens. Tables trop grandes, absence de stores aux fenêtres, mobilier dépareillé, rendent cette pièce bien peu accueillante et guère professionnelle. Elle ne reflète pas non plus le travail et l'implication des personnes qui œuvrent au service de l'association.

Pour retrouver sa dignité et l'énergie d'entreprendre quand on est fragilisé, il faut pouvoir lever un certain nombre de freins à la fois sociaux, culturels et économiques.
Il est difficile de le faire dans un cadre qui est à l'opposé de valeurs élémentaires d'une éducation environnementale respectueuse de l'individu.