Humanitaire et Développement
Lieu
Tidirka (région de Dosso), Niger
Parrain
Zakari Boureima
Dotation
10 000 € au Comité du 02/12/2008
Porteur du projet
MAdéLA
Présente depuis plusieurs années au Niger, l'association MADéLA (Mener des actions de développement durable en Afrique) met ses compétences au service des populations habitant dans des villages de brousse isolés.
Préférant "apprendre à pêcher, plutôt qu'offrir du poisson" aux villageois, elle développe deux axes d'intervention : la formation, grâce à la construction de centres d'apprentissage et de développement rural destinés aux jeunes déscolarisés âgés de 16 à 20 ans, ainsi que le développement de projets placés sous le signe de l'autonomisation des populations. C'est ainsi qu'elle a déjà permis l'ouverture de deux centres d'apprentissage à Tidirka (un village situé à 150 km de Niamey) et à Tchambanga.
Une formation méthodologique et technique
À Tidirka, où le centre fonctionne depuis septembre 2006, les villageois ont élaboré avec l'association leur projet de développement. Pour assurer leur sécurité alimentaire, créer une activité économique locale avec le surplus des produits de la vente et parvenir à freiner l'exode rural, ils ont entrepris de se lancer dans des activités de maraîchage. Un hectare de terrain a déjà été dédié à ce projet et les villageois ont décidé que chaque famille - une centaine environ - recevrait une parcelle qu'elle cultiverait pour ses besoins.
Pour que ce projet puisse vivre et se renforcer au fil des ans, il doit toutefois répondre au préalable à trois problématiques majeures : la difficulté actuelle de l'accès à l'eau, la divagation des cheptels qui risquent de ravager les futures cultures et le manque de connaissances agricoles de la population.
MADéLA s'est donc rapprochée de l'association Microfel (Microréalisations dans le secteur des fruits et légumes), une association disposant des compétences bénévoles d'ingénieurs, de techniciens et de producteurs de fruits et de légumes.
Ensemble, ils vont conseiller et aider les villageois pour construire un puits équipé d'une pompe à motricité humaine, un réseau d'irrigation solide et des clôtures autour de la zone de construction. Tout au long de ces chantiers, les villageois impliqués dans le projet bénéficieront d'une formation technique et méthodologique de nature à leur permettre de s'assurer seuls, par la suite, de la pérennisation de l'activité.
La fondation Veolia appuie ce projet qui répond à une demande précise de la population locale et s'inscrit dans les objectifs nationaux de lutte contre la pauvreté mis en place par le Niger.
Enfin, l'accompagnement de la Fondation pourra s'appuyer sur un parrain très impliqué : le chef d'exploitation de la Société d'Exploitation des Eaux du Niger (Veolia Eau) - de la ville voisine de Dosso, à 10 km de là.