Environnement et Biodiversité
Lieu
Nantes, France
Parrain
Didier Gras-Boutteville
Dotation
10 000 € au Comité du 04/12/2007
Porteur du projet
« Le soutien de la Fondation Veolia Environnement à cette activité est une longue histoire : elle a d'abord aidé l'association Atao qui gérait les chantiers d'insertion où la péniche a été construite, puis a soutenu Cap Vert pour équiper le bateau d'un groupe électrogène. A ces différentes étapes, la Fondation a su donner les « vents portants » nécessaires. Cap Vert a d'ailleurs obtenu le label national Tourisme & Handicap, distinction remise par le ministre du Tourisme Léon Bertrand en janvier 2007. »
Didier Gras-Boutteville
Depuis sa mise à l'eau en avril 2001 et son homologation trois ans plus tard, la péniche de l'association Cap Vert sillonne les eaux nantaises. Ouverte à des publics variés, elle permet à des personnes handicapées, âgées ou en difficultés sociales de découvrir le tourisme fluvial ; elle peut accueillir jusqu'à quatorze personnes pour des séjours sur le canal Nantes-Brest ou des classes découvertes.
Mais, victime de son succès, l'embarcation doit aujourd'hui faire l'objet de travaux. Une sortie des eaux, réglementaire pour tous les « bateaux à passagers », a révélé que la peinture de la carène était endommagée.
Une peinture respectueuse de l'environnement avant toute remise à l'eau
La nouvelle peinture de la carène était prévue dans le cadre du budget d'entretien normal du bateau. Les salariés et les bénévoles de Cap Vert projetaient d'ailleurs de faire eux-mêmes le nécessaire. Mais c'était avant d'avoir constaté dans toute son étendue la vétusté du revêtement actuel : la peinture utilisée lors de la construction de la péniche est maintenant interdite d'application. Non seulement sa composition bitumineuse est préjudiciable à l'environnement, mais elle est en plus incompatible avec les nouvelles peintures.
Il devient donc nécessaire de mettre complètement à nu les tôles de la carène en les décapant par sablage. Ce n'est qu'une fois cette opération achevée que trois couches d'une peinture respectueuse de l'environnement pourront être appliquées. Autrement plus complexe que ce qui était prévu initialement, l'opération exige les compétences d'un chantier spécialisé. Le coût en est d'autant plus élevé, mais ces travaux sont indispensables si l'association veut continuer à accueillir des passagers. Dans l'attente de prochaines rentrées financières au printemps 2008 avec la reprise de l'activité touristique, elle ne peut autofinancer l'opération qu'en mettant en péril son existence. Après avoir déjà permis l'achat d'un groupe électrogène pour la péniche, la fondation Veolia renouvelle donc son soutien à l'association : elle finance les travaux de mise aux normes environnementales de l'embarcation.