Combattre la malnutrition au Burkina Faso

Après avoir construit une école en 2004, l'association Ouaga construit un Centre d'éducation et de récupération nutritionnelle. Un établissement sanitaire indispensable pour les jeunes Burkinabés.

Humanitaire et Développement

Lieu
Barsalogho, Burkina Faso

Parrain
Jean-Michel Thévenon

Dotation
15 000 € au Comité du 02/10/2007

Porteur du projet

Ouaga

« Après avoir réussi à construire l'école Caroline de Korsimoro, aujourd'hui opérationnelle, l'Association Ouaga se lance dans le combat contre la malnutrition infantile. Elle entend ainsi soutenir les efforts d'une congrégation religieuse œcuménique basée dans une région du Burkina Faso trop souvent éprouvée par les mauvaises récoltes, consécutives aux pluies erratiques. Au challenge renouvelé du contrôle de la maîtrise d'œuvre vient s'ajouter celui des projections budgétaires de trésorerie : l'autonomie du centre doit être assurée par les profits de sa pharmacie. Ce mode de gestion, bien maîtrisé dans l'école de Pissila, servira à Barsalogho. »

Jean-Michel Thévenon

À Barsalogho au Burkina Faso, on dénombre près de 16 000 enfants de moins de cinq ans. Autant dire un défi en termes d'éducation et de suivi sanitaire. En 2004, l'association Ouaga, créée par des étudiants d'HEC, prend en charge la construction d'une école à Pissila. Deux ans plus tard, c'est au tour de Korsimoro de voir son école agrandie, grâce, notamment, à une première aide de la fondation Veolia. Enfin, en 2007, l'association se lance dans la construction d'un Centre d'éducation et de récupération nutritionnelle (Cren).

Construction de bâtiments et équipement médical

Dans le Centre Nord du Burkina Faso, la nutrition reste en effet un problème majeur : l'insuffisance pondérale affecte par exemple trop souvent les nourrissons de Barsalogho et l'unique centre médical de la région doit pouvoir répondre aux besoins de 130 000 habitants... Une véritable gageure. C'est pour répondre à ces difficultés que le Cren s'est imposé comme un élément indispensable dans la lutte contre la malnutrition et les maladies infantiles..

Ce futur centre comportera non seulement un pôle de médecine générale, mais également une cuisine et une salle de formation. Autres investissements, il devra acquérir des équipements médicaux et construire des latrines et plusieurs bâtiments annexes. Une fois ouvert, son autonomie financière sera assurée par la vente de médicaments génériques.

Pérenne, ce type d'auxiliaire sanitaire s'avère nécessaire dans des régions aussi enclavées que celle de Barsalogho. C'est pourquoi Mgr Thomas Kaboré, évêque de Kaya et bien connu à l'Ambassade de France, a accepté de le gérer avec la mission locale des sœurs franciscaines.