Environnement et Biodiversité
Lieu
France
Parrain
Abdelaziz Bougja
Dotation
30 000 €. au Comité du 28/03/2006
Porteur du projet
SOS Village
Gordes, Saint-Cirq-Lapopie, Eguisheim, Locronan…, certains villages de France ont eu la chance incroyable de pouvoir traverser les siècles en conservant tous leurs attraits. D’autres, nettement moins connus, peinent à se maintenir en vie. Pour autant, ils rencontrent tous des difficultés liées à leur taille et aux très nombreuses responsabilités qui incombent désormais aux communes.
Pour rassembler les énergies et lutter contre la solitude des petites équipes municipales, Charles Ceyrac crée en 1993 l’association nationale SOS Villages. Il connaît bien la problématique de ces petites communes : à l’époque, il est le maire de Collonges-la-Rouge, en Corrèze, président du conseil général de la Corrèze et président fondateur de l’association “Les plus beaux villages de France”. Forte de quatre mille maires sympathisants et de cinq cents adhérents, l’association mène depuis plus de douze ans de nombreuses actions afin de favoriser le dynamisme rural.
Garantir la qualité de vie
En 2005, l’assemblée générale de SOS Villages, rebaptisée “Notre Village” en 2006, décide de lancer le label “Notre village terre d’avenir”. En s’appuyant sur la Charte de l’environnement, désormais adossée à la Constitution, il s’agit de créer des outils permettant aux villages de moins de deux mille habitants de concevoir un Agenda 21 local afin de développer et de promouvoir leurs actions en faveur de l’environnement et de la qualité de vie, dans le respect du développement durable.
En 2005, une douzaine de villages-tests s’étaient portés volontaires pour travailler à la mise au point de ces outils. Parmi eux : un logiciel d’exploitation des données, l’élaboration de supports de communication pour le grand public et de sensibilisation au développement durable pour les écoles…
Pour assurer la pérennité de cette démarche qui va se dérouler sur plusieurs années, “Notre Village” a souhaité s’associer à l’Ademe, au ministère de l’Agriculture, à l’Association des maires de France et à cinq grands partenaires privés. Parmi eux : la fondation Veolia. Pour le début de ce partenariat, 30 000 euros sont mis à disposition, afin de peaufiner la définition des premiers outils du label.