Environnement et Biodiversité
Lieu
Romorantin, France
Marraine
Sophie Boulogne
Dotation
50 000 € au Comité du 05/07/2005
Porteur du projet
Majo (Maison d'accueil des jeunes ouvriers)
«L’augmentation attendue de la fréquentation du centre Jean-Monnet se traduira nécessairement par de nouveaux postes de travail permanents ou saisonniers. L’aspect social et l’impact en termes d’emploi en font un projet très important pour notre ville et notre région.»
Sophie Boulogne
Forêts, faune et flore de Sologne et de la vallée du Cher offrent un cadre idéal au tourisme vert. Le développement de ce secteur potentiellement créateur d’emplois apparaît vital dans une région sinistrée sur ce plan, après la fermeture de sites industriels majeurs tels que celui de Matra à Romorantin. Pour les responsables de la Maison d’accueil des jeunes ouvriers (Majo), association loi de 1901 créée à l’origine pour les jeunes démunis, élargir l’offre locale d’hébergement pour les groupes en quête de découverte de la nature constitue un nouveau moyen de rester fidèles à leur vocation sociale.
Accueillir tous les publics
Principalement destiné aux jeunes et aux étudiants, le centre de séjour Jean Monnet, créé par la Majo à côté de ses autres activités (foyer de jeunes travailleurs, gestion d’un camping municipal par délégation de service public, restauration à caractère social), abrite 78 lits répartis en 53 chambres, un restaurant et 6 salles de réunion utilisées notamment pour des stages Bafa (brevet d’aptitude à la fonction d’animateur) ou les assemblées des associations locales. C’est en partenariat avec l’une d’entre elles, Sologne-Nature-Environnement, que la Majo entend concevoir des produits touristiques tirant parti des atouts de la région. Elle a donc lancé un important projet de rénovation du centre qui permettra à la fois de le mettre aux normes pour l’accueil de personnes handicapées et d’accroître son attrait pour un public plus large, au-delà des écoliers et des étudiants.
Ce chantier, d’un montant total de quelque 3 millions d’euros, est soutenu par la ville et l’Opac de Romorantin, le conseil général, la région Centre et l’État, le ministère du Tourisme et un fonds parlementaire. Avec les 50 000 euros apportés par la fondation Veolia, la Majo pourra financer le mobilier et les équipements de la partie hébergement.