Des écoles maternelles au Sahel

« L'initiatrice du projet, Nadine N'Diop, est une femme passionnée et volontaire. Par une démarche très professionnelle, elle a obtenu l'adhésion du chef et du comité des femmes du village ainsi que des autorités administratives. Les femmes ont pris en charge des activités de maraîchage et une boutique artisanale dont les profits servent au fonctionnement de l'école. »

Jacques Chaigneau

Tous les instituteurs le disent (et chacun d'entre nous peut en témoigner) : les connaissances acquises très jeunes sont celles dont on se souvient le mieux. Convaincue de cette réalité, une Française d'origine bretonne partie vivre au Sénégal favorise la construction d'écoles maternelles dans ce pays.
Son premier chantier a été réalisé en 2005 dans le village de N'Diarone, dans la région de M'Bour. Depuis, la « case des tout-petits » accueille des enfants âgés de 2 à 6 ans. Ce projet a vu le jour grâce à l'association Tche Kanam, créée en 2002 dans les Côtes d'Armor, qui a collecté les fonds nécessaires.

Avec les anciens du village

Sensibilisation des anciens, des familles et des femmes du village, démarches administratives auprès des autorités compétentes, études de terrain, etc. : tout le projet a été jusqu'à mené avec une grande rigueur.
En Bretagne, il a engendré une réelle mobilisation et généré des dons, tant publics (conseil régional) que privés.
Les 10 000 euros versés par La fondation Veolia ont permis d'aménager le site en équipant notamment les sanitaires et le préau (carrelage, peinture), en le dotant d'une clôture et en acquérant le mobilier et le matériel scolaire nécessaires.
Suite à cette première expérience, l'Association Tche Kanam a le projet de fonder une autre école dans le village de M'Bour.
La Mairie lui a déjà attribué un terrain qui est clôturé.