Urgence humanitaire : intervention de la fondation Veolia au Mozambique

Après le passage du cyclone tropical Idai mi-mars, la ville côtière de Beira, au Mozambique, a été particulièrement touchée. Plusieurs milliers de personnes ont perdu leur toit. Sollicitée par le Quai d’Orsay, la fondation Veolia mène une mission d’urgence humanitaire avec ses partenaires Médecins Sans Frontières, la Croix-Rouge française et Solidarités International.

Beira après le passage du cyclone tropical Idai
© MSF - Pablo Garrigos

Le cyclone tropical Idai a frappé le Malawi, le Mozambique et le Zimbabwe le 14 mars dernier. La région de Beira, deuxième ville du Mozambique qui compte plus de 500 000 habitants, s'est retrouvée dans l'œil du cyclone pendant plusieurs heures. L’eau est montée jusqu’à 11 mètres, poussant des milliers de personnes à se réfugier sur les toits. On dénombre près de 500 victimes au Mozambique et 800 000 sinistrés sur les trois pays.

Face à l’urgence, le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères français a sollicité la fondation Veolia dans le cadre de leur partenariat en matière d’aide humanitaire. Un avion cargo a été mis à disposition pour transporter du matériel de premiers secours, notamment les stations mobiles de potabilisation de l’eau conçues par les ingénieurs de la Fondation. Un peu plus de 5 tonnes d’équipement ont été acheminées sur place.

Des ressources humaines ont également été envoyées sur le terrain. Un volontaire Veoliaforce formé à l’intervention en urgence par la Croix-Rouge (Emergency Response Unit-ERU), est arrivé sur place le 23 mars. Sept experts de l’eau Veolia le rejoignent à partir du 30 mars pour déployer, avec Médecins Sans Frontières et Solidarités International, des Aquaforce 2000 et une Aquaforce 15 000. Ces stations mobiles de traitement de l’eau viendront notamment appuyer des centres de santé pilotés par Médecins Sans Frontières autour de Beira. Les experts Veoliaforce formeront les équipes locales avec leurs deux partenaires ONG pour assurer la pérennité de l’accès à l’eau. L’enjeu est vital : réagir rapidement, c’est se donner une chance d’enrayer les épidémies de maladies hydriques annoncées.

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