La protection sociale couvre, au Burkina Faso, moins de 10 % de la population. Parmi les plus vulnérables figurent les femmes, dont certaines suivies par l’association Pagabags. Cette ONG soutenue à deux reprises par la fondation Veolia, est implantée dans un quartier périphérique de Ouagadougou. Elle est parvenue à faire travailler ensemble les ramasseuses d’ordures, notamment de sacs plastiques, avec des tisserandes et couturières : en quelques mois, une activité commerciale de création d’accessoires de mode issus de plastiques recyclés est née.