L’association met en relation des personnes ayant besoin d’un coup de main et d’autres qui ont le temps et la compétence pour le leur rendre. Ces "Lulus" proposent des prestations tarifées à partir de 5 € les 20 minutes pour des missions aussi variées que leurs compétences : monter des courses au 5e étage sans ascenseur, fixer un rideau, repasser, promener un animal de compagnie, garder des enfants... Le système est simple : les Lulus sont autoentrepreneurs et rémunérés sur facture par l'association qui gère les clients et assure le tutorat des Lulus.
L’ensemble des Lulus a bénéficié d’un accompagnement socioprofessionnel : une permanence dédiée aux questions administratives a été mise en place, des formations aux techniques commerciales ont été proposées, ainsi que des ateliers collectifs professionnalisant (bricolage, informatique). Un partenariat avec l’Adie, autre acteur de la solidarité soutenu par la fondation Veolia, a été mis en place, permettant à presque 40 % des Lulus de bénéficier de microcrédits.
Accompagnée par la fondation Veolia depuis ses premiers travaux exploratoires, Lulu dans ma rue réussit le pari de faire rimer solidarité avec qualité de vie.
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Le cap des 10 000 commandes franchi fin 2016
23 000 heures de services rendus, c’est le bilan impressionnant de Lulu dans ma rue après deux ans et demi d’activité. En trente mois, plus de 10 000 commandes ont été enregistrées. Le cap est symbolique mais pas seulement : il témoigne de l’implantation du kiosque sur son territoire. Les clients répondent présents et en redemandent : bricolage, cours d’informatique, repassage, jardinage… Les Lulus sont chaque jour plus nombreux à renouer avec une activité via ce service de conciergerie solidaire. Entre lien social et vie de quartier, Lulu dans ma rue a trouvé un positionnement profitable à tous.
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