Le traitement des déchets, facteur de développement

«Ce projet s'inscrit dans une volonté globale de promotion de l'hygiène communale : il est essentiel à l'amélioration de la qualité de vie des habitants.»
Denis Maugey

En février 2004, les communes de Martignas-sur-Jalle (33) et de Foundiougne (région de Fatick, au Sénégal) signent un protocole d'accord instituant leur volonté de coopération. Maître d'œuvre des différents projets qui naissent des échanges entre les habitants des deux villes, l'association Batik Amitié Martignas-Foundiougne s'attaque aux nombreux axes de développement nécessaires : éducation, économie et social, culture, etc.
Courant 2006, une question retient tout particulièrement son attention : celle de la gestion des déchets.

Induire un changement de comportement

À Foundiougne, en effet (comme dans bien des villes africaines), le traitement des déchets relève encore des méthodes traditionnelles, non conventionnelles. En l'absence de centres de traitement, les décharges “sauvages” se multiplient, véritables foyers de prolifération de germes microbiens qui mettent en péril la salubrité de la région.
Pour aider Foundiougne à résoudre ce problème, Batik réhabilite deux camions de ramassage d'ordures donnés par une commune voisine de Martignas-sur-Jalle (Audenge).
En complément, elle prévoit de fournir aux habitants des poubelles fabriquées au Sénégal, ainsi que des charrettes et des ânes. Après cette première action, elle pourra étudier la faisabilité d'un centre d'enfouissement technique.