Le ramassage des déchets : une démarche positive de développement durable

À Daoudabougou, commune 5 de Bamako, les habitants se sont mobilisés pour l'assainissement de leur quartier. Un an après, les résultats sont remarquables tant sur le plan de la propreté, de la création d'emplois, de la salubrité que celui de l'état d'esprit.

Humanitaire et Développement

Lieu
Commune 5 de Bamako, Mali

Parrain
Jean-Christian Pottier

Dotation
7 500 € au Comité du 29/09/2009

Porteur du projet

Un jour une pensée

L'association Un jour une pensée s'est donné pour objectif d'améliorer les conditions de vie des habitants des pays en voie de développement, en particulier au Mali, où elle initie des projets de pré-collecte des déchets en s'appuyant sur des structures sérieuses mises en place avec la population locale.

En 2008, elle a ainsi contribué à la création du GIE Sedi Tcho Sanya, spécialisé dans le ramassage des déchets et la lutte contre les informels.

La viabilité du projet est aujourd'hui confirmée par les résultats. Les habitants de Daoudabougou sont prêts à payer le service et les revenus dégagés permettent d'assurer les frais de fonctionnement et les salaires des emplois créés.

Les résultats de l'équipe de collecte sont très bons sur un premier secteur de 500 concessions regroupant environ dix personnes, sur les 1 000 accordées par la mairie. Ils permettent même d'envisager, à long terme, la sensibilisation et la mise place sur les lieux de décharge d'un tri partiel des déchets.

Bientôt, la collecte ne se fera plus dans les quartiers comme par le passé, avec des charrettes ou des ânes

Pour desservir les 1 000 concessions et pérenniser les emplois créés, le GIE doit doubler sa capacité de ramassage. L'achat d'un nouveau camion et du matériel nécessaire à la collecte est indispensable, d'autant qu'il permet de se prémunir d'une panne qui empêcherait d'assurer pendant un certain temps le ramassage pour lequel les gens payent, mettrant de surcroît l'équipage au chômage.
La possession d'un deuxième camion garantirait alors, avec le relais des deux équipes, la continuité du service.

Pour cette deuxième équipe, il est possible de former un employé du GIE à la conduite dans le cadre d'une évolution professionnelle. En fonction de l'évolution, du personnel supplémentaire pourra être nécessaire notamment à l'administration.

Le succès de ce projet très complet - il mêle développement, solidarité et création d'emplois - tient essentiellement à ce qu'il résulte d'une demande de la population dont le GIE a su gagner la confiance et a été mené dans le respect du contexte local.