Humanitaire et Développement
Lieu
Régions de Diffa, Agadez, Maradi, Tahoua, Zinder et Tillabéry, Niger
Parrain
Dominique Héron
Dotation
30 000 € par an pendant trois ans au Comité du 04/10/2005
Porteur du projet
Programme alimentaire mondial des Nations Unies
« Les élèves et les parents seront formés sur les meilleures pratiques sanitaires, nutritionnelles et hygiéniques. Cela pourra avoir des effets très positifs sur l’ensemble de la communauté. »
Dominique Héron
Pays pauvre parmi les pauvres, le Niger cumule de nombreux handicaps freinant ses capacités de croissance : une situation géographique en plein cœur du Sahel occasionnant de nombreuses sécheresses, la persistance de graves pandémies (tuberculose et sida notamment), un très faible taux d’alphabétisation de la population. Pour ces multiples raisons et pour tenter d’enrayer la spirale infernale “pauvreté = sous-alimentation = incapacité à développer l’économie”, le PAM (Programme alimentaire mondial des Nations unies) est à son chevet depuis de longues années. Pour la période 2004-2007, les objectifs de développement ont été définis selon trois axes : la réduction des crises alimentaires grâce à la création de solutions de production, l’appui à l’éducation et à la lutte contre le sida, la malnutrition et la tuberculose.
Encourager la venue des filles à l’école
Pour le volet “appui à l’éducation”, le PAM travaille de concert avec l’Unicef. La fondation Veolia a estimé qu’elle pourrait renforcer l’action de ces deux structures internationales en apportant son savoir-faire, notamment via les équipes de Veolia Water Force. Elle souhaite pouvoir aider les écoles soutenues par le PAM et l’Unicef à se doter d’équipements sanitaires adaptés et à améliorer la gestion de leurs circuits d’eau (accès à l’eau potable et traitement des eaux usées).
En accordant une subvention de 30 000 euros par an pendant trois ans, la fondation Veolia poursuit trois objectifs : réaliser les infrastructures (réseaux d’accès à l’eau, latrines, etc.) nécessaires pour encourager les familles à envoyer leurs enfants à l’école (et notamment les filles), former les populations aux règles d’hygiène liées à l’eau, favoriser l’émergence de cultures de maraîchage autour des écoles. Pour ce dernier volet, l’expertise des spécialistes de la FAO sera nécessaire, afin de lancer des cultures potagères adaptées au climat. Les cantines scolaires pourront ainsi proposer des légumes frais aux élèves : un luxe encore trop souvent hors d’atteinte dans ce pays.