La scolarisation : une chance et un espoir pour les jeunes des rues de Cali.

L'association Popayan est une petite entité qui intervient pour favoriser le développement de programmes pour la jeunesse, essentiellement dans les domaines de l'hygiène, des soins, de l'éducation et de la formation. Son projet pour aider les enfants des rues de Cali s'effectue en lien direct avec les sœurs du Prado présentes sur place, une congrégation religieuse d'origine lyonnaise.

Le projet porte sur la scolarisation des enfants sur plusieurs années, la participation aux frais de la cantine du quartier et l'ouverture d'une école de la rue (niveau primaire) dans ce même quartier. La scolarisation doit donner aux jeunes les moyens de s'insérer convenablement dans la société colombienne. Parallèlement à l'enseignement ils sont suivis par les sœurs qui leur apportent au quotidien l'équilibre, les conseils et l'éducation indispensable pour saisir leur chance.

Depuis 2009 l'ouverture de l'école de la rue offre aux enfants les plus défavorisés, outre une formation et un enseignement de base, un refuge et un équilibre de nature à les soustraire aux dangers de la rue.

Des initiatives qui permettent à plus d'une centaine d'enfants de n'être pas livrés à eux-mêmes.

Deux sœurs sont plus particulièrement en charge de ce projet : sœur Marie-Jeanne Vandel pour le suivi scolaire et le fonctionnement de la cantine, et sœur Sofia Malfalda Luna Garrid pour l'école de la rue. L'action reste volontairement modeste afin de conserver des structures à échelle humaine dans le quartier. Actuellement, trente-deux enfants sont scolarisés sur les deux cycles, une cinquantaine sont accueillis tous les midis à la cantine et une trentaine adhérent à l'école de la rue.

L'investissement auquel la Fondation participe porte sur l'amélioration de certaines installations comme l'alimentation en eau potable des locaux et les sanitaires, ainsi que sur l'acquisition d'équipements de base (tables, chaises, équipements de cuisine pour la cantine, produits d'hygiène) et de matériel éducatif pour l'école de la rue.

Le faible montant de subvention demandée pour deux exercices témoigne du souhait du président de l'association Popayan de maîtriser le projet et d'en mesurer l'impact.