La planète bleue pour horizon

En mars 2006 se tiendra à Mexico le Forum mondial de l'eau, où des représentants du monde entier viendront donner leurs visions des mesures à prendre pour préserver «l'or bleu» et présenter les réalisations les plus innovantes déjà entreprises dans ce domaine.

À cette occasion, six étudiants en fin d'études dans certaines des plus grandes écoles françaises (Centrale, HEC...) et regroupés au sein de l'association Eau'Rizon, exposeront la synthèse des travaux effectués tout au long des mois précédents dans quatre pays : le Sénégal, la Bolivie, l'Inde et le Laos. Passionnés par les problématiques posées par l'utilisation judicieuse (et donc durable) de la ressource en eau, ils auront mené en effet différentes missions dans ces pays, en association avec des ONG.

Des expériences à partager

Au Sénégal, ils réaliseront un audit financier du comité d’exploitation du nouveau système de gestion de l’eau du village de Bokidiawé avec l’ONG Hydraulique sans frontières. En Bolivie, dans le village de Saya, ils restaureront des ouvrages hydrauliques Inca, avec ID-Eau. En Inde, ils rénoveront le système hydraulique du village de Paramenkeni (entre Madras et Pondichéry), complètement dévasté par le tsunami, en collaborant avec l’association du père Ceyrac. Enfin, au Laos, ils participeront à la construction d’une mini centrale hydroélectrique dans le nord du pays (à Nham Nhone) avec Hydraulique sans frontières à nouveau.
Aux côtés d’autres partenaires privés, la Fondation a décidé de leur verser 15 000 euros pour participer à la prise en charge financière de leurs déplacements et à l’achat de certains équipements hydrauliques. Au-delà de l’aide apportée et de son aspect initiatique, professionnel et personnel, le projet d’Eau’Rizon est en effet très prometteur : en additionnant des expériences dans le domaine de la gestion de l’eau aux “quatre coins de la planète” et en rendant compte de leurs travaux lors d’une rencontre internationale, les étudiants participeront de façon très concrète à la prise de conscience par le plus grand nombre de l’impérieuse nécessité de préserver ce bien vital qu’est l’eau.